Richet ? Un bel exemple d’une carrière opportuniste
Etat des lieux, Jean-François Richet, 1995
Je savais juste qu’il avait fait ma 6-T va crack-er et après, Mesrine.
On voit bien une putain de volonté dans ce premier machin qu’est vraiment un ovni. Un noir et blanc radical, un propos radical, des dialogues radicals... Du moins dans la volonté. En revanche, il aurait fallut qu’il apprenne à faire un film. Et pourquoi pas du doc, il aurait un impact avec la réalité un petit peu salvateur. Richet a une analyse, pour sûre, oui enfin je dirait plutôt qu’il est convaincu et qu’il veut à tout pris faire passer ses conviction dans ses films quitte à faire n’importe quoi. Donc pour résumer Richet est convaincu qu’avec suffisamment de salive on peut faire passer une aubergine dans un pot d’échappement. Il nous fait un catéchisme marxiste qu’il colle dans dans toutes les scènes, de grès ou de force. Et du coup il ramène Assassin pour leur faire dire n’importe quoi en B.O. Le problème c’est que le cinéma c’est du réel et qu’il faut du temps et du parcours pour que le réel arrive à ses conclusions à lui.
Il aurait mieux fait de faire des doc mes il a peut-être un peu trop d’égo pour faire le film qui vient.
Heureusement que la haine est arrivée.
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