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Le Grand Mix est une scène de musiques actuelles (labellisée SMAC par le Ministère de la Culture et de la Communication) à Tourcoing. Cette salle de 650 places ouverte en 1997, est gérée par l’association La Passerelle. L’association mène un projet culturel et artistique dans la salle de spectacles (et hors les murs) [...]

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    Halluin : le plus grand festival d’électro posera ses chapiteaux au port
    PUBLIÉ LE 23/06/2016
    Anne Courtel et Mathieu Thuillier
    Si le Heartbeats Festival n’a pas survécu à sa première édition, il a donné des idées. Les 7 et 8 octobre, le port fluvial d’Halluin accueillera la douzième édition du Name Festival, le plus gros événement électro au Nord de Paris. Près de quinze mille personnes sont attendues.

    Le site du festival
    Décidément, le port fluvial et ses larges prairies séduisent les organisateurs de festival. Après le Heartbeats Festival, c’est une institution qui va poser ses enceintes à Halluin : le Name Festival. En douze ans, il est devenu le plus gros événement électro au Nord de Paris. Habitué aux lieux insolites, le Name avait jusque-là toujours jeté son dévolu sur des lieux ou friches industriels. Après quelques années au Tri Postal, il avait pris possession du bâtiment TO13 dans l’ancien peignage de la Tossée. Pendant cinq ans, l’électro anime la friche industrielle et l’ancien peignage donne son envol au festival.
    Mais au bout de cinq ans, le Name est contraint de reprendre ses bagages ; le T013 est destiné à une autre vie. L’an passé, c’est au MIN de Lomme que sont accueillis les quelque douze mille fêtards. Les organisateurs estiment le lieu idéal mais reconnaissent devoir faire face à des contraintes et notamment les plaintes de riverains gênés par le son. Alors ils se mettent en quête d’un nouveau lieu. « Nous avions entendu parler du Heartbeats Festival et du lieu magique sur lequel il s’était installé ; mais aussi de la soirée avec le producteur Bruno Van Grasse. On s’est dit que la ville était sensible à la musique », confie Sabine Duthoit de Art Point M. Alors les organisateurs sollicitent la ville qui dit banco (lire ci-contre). Adieu les bâtiments industriels, cette édition 2016 du Name Festival s’installe à la campagne au bord de la Lys. « Enfin, de là on voit les cheminées d’industrie et les éoliennes, c’est un lien avec la ville ! »
    Augmenter la jauge de spectateurs
    Mais le port fluvial d’Halluin a d’autres atouts qui n’ont pas échappé aux organisateurs. En premier lieu, la proximité de la Belgique. « Il est intéressant pour nous de nous rapprocher de notre public belge qui n’aura pas d’excuse pour manquer le rendez-vous. » Les habitants de Menin seront d’ailleurs aux premières loges de ce festival.
    Mais surtout le port fluvial n’est pas avare en espaces. Deux chapiteaux seront plantés. « On va pouvoir augmenter notre jauge d’accueil. L’an passé à Lomme, nous avions fait mille personnes de plus par soirée qu’en 2014. » Des navettes – payantes – seront proposées depuis Lille. Art Point M va également veiller à sécuriser le site pour éviter tout plongeon dans la Lys. « Nous allons mettre en place un barriérage pour sécuriser au maximum le site. »
    Sabine Duthoit ne cache que pas que si cette édition se passe bien, le Name pourrait faire d’Halluin son lieu de villégiature favori… Un pari.
    Gustave Dassonville : « On va parler d’Halluin ! »
    « C’est une bonne nouvelle. » Gustave Dassonville, maire, se réjouit de l’arrivée du Name Festival sur le port de plaisance. « Tout ce qui peut faire bouger la ville ou faire parler en bien d’Halluin, c’est positif. On a eu le Heartbeats Festival, maintenant le Name... Je l’accueille avec plaisir ! »
    Question image, le maire fait le parallèle avec l’organisation de miss Halluin.
    Pour lui, il n’y a pas de grand écart entre les deux événements. « Dans ce cadre-là, on a fait venir miss France à la salle du Manège. Et ça a aussi fait parler positivement d’Halluin. C’est important quel que soit le domaine de rendre sa ville attractive. Là on va faire connaître et valoriser le site du port de plaisance auprès de milliers de jeunes de toute la France et de Belgique. »
    « Un soutien logistique »
    Gustave Dassonville escompte également des retombées économiques pour sa commune. « Chaque soir, 8 000 personnes pourront être accueillies au port. Ça peut booster le commerce, notamment la Capitainerie où les équipes techniques du festival pourront aller manger, ou l’activité des hôtels. »
    Enfin, il insiste sur le fait que « comme pour le Heartbeats Festival ou miss Halluin, cela ne coûtera aucun centime à la ville qui est partenaire du Name Festival. On ne donnera aucune subvention. On apporte juste notre soutien logistique. Le rôle du maire est d’être un facilitateur » pour accueillir ce type d’événements.