Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours
▻http://www.lavoixdunord.fr/region/emilie-maman-privee-d-allocations-et-desemparee-a-ia11b49726n3619290
Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours
▻http://www.lavoixdunord.fr/region/emilie-maman-privee-d-allocations-et-desemparee-a-ia11b49726n3619290
La voix du mort.
Voir les commentaires sur ce drame.
Plus c’est ignoble, plus longtemps ça reste sur l’article.
Voir aussi par exemple ce titre d’article :
CAF : 247 millions d’euros de fraude détectés en 2015, une hausse de 18 %
Au hasard, d’autres titres d’article :
– Unité de déradicalisation de Lille-Annœullin : les sept détenus apprécient le confort
– La Grande Guerre vue de Roubaix : drôles d’histoires de cochons
– Le logo des Hauts-de-France, c’est pour ce vendredi ou pour plus tard ?
Mais aussi : La Voix de la Police, votre quotidien local
►http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/811-la-voix-de-la-police-votre-quotidien-local
Ça va mieux. 398 euros par mois pour une femme et ses deux enfants.
« À part me dire que je dois demander une #pension_alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL », nous avait-elle répondu. Encore un peu plus fatiguée par ses problèmes qui s’accumulaient et dont elle ne voyait pas d’issue. Sans RSA, sans APL, Émilie n’avait plus que l’allocation enfant handicapée belge pour vivre (398 euros), et nous avait dit doucement, sans s’énerver, « être à bout », ne plus savoir « comment s’en sortir ».
#suicide #allocataire #CAF #RSA #APL
Ah merci de remonter cette affaire en tête des préoccupations, un moment j’ai cru que les seenthisien·es s’inquietaient plus des standards du HTML5
Concernant « À part me dire que je dois demander une #pension_alimentaire au papa de mes enfants » oh ben merde, ça dure encore ce #sévice_administratif ? j’y ai eu droit. Tu sais, quand t’as déjà réussi à virer le mec, t’es pas encore sortie de l’auberge, car même s’il fait l’autruche t’as pas envie de te le mettre à dos quand tu as personne pour t’aider. T’es juste en plein #désespoir, tu bouffes déjà ton échec de vie, l’amour s’est arrêté, tu survis, et tu sais plus comment élever tes mômes et bouffer. Alors, si il peut le/la/les prendre le week-end, tu ravales ta fierté, tu te dis que tu souffles au moins un peu, mais non, t’as un robot CAF devant toi qui lit la prescription de juriste pour t’enfoncer un peu plus et te demande de l’attaquer.
Misère, j’ose pas imaginer ce que ça peut être quand en plus ton enfant est handicapé.
#mère_isolée #faites_des_enfants_qui_disaient
Si tu acceptes d’attaquer le père en justice (la CAF peut aussi le faire pour toi il me semble) et quand il est prouvé qu’il n’a pas les moyens de payer une pension, alors seulement la CAF verse une aide de pension forfaitaire. Faut pas rêver non plus, en tout cas pour moi, il y a 15 ans, ça s’élevait à environ 100€ … (si, si, par mois) j’ai préféré renoncer tellement je trouvais ça lamentable.
Mais si tu refuses de mener le père en justice, la CAF ne te verse pas ce forfait.
Je ne sais pas comment ça a évolué, ce qui m’avait choqué, c’est aussi la façon dont ça avait été présenté dès le premier entretien CAF. Parce que oui, à un moment tu vas retrouver l’envie d’agir, mais quand tu connais la justice et ses lenteurs, que ton couple s’est séparé violemment, tu veux juste de l’air et du temps. Perso, j’ai attendu 5 ans avant d’agir, et je l’ai trainé en médiation familiale, c’est vraiment bien cette possibilité, mais il faut être un peu apaisé pour mener l’autre à grandir, tu peux faire un contrat écrit avec le père aidé de l’intervenant puis passer ensuite devant le juge. Bon, la première fois où il a versé les 150€ dont on avait convenu, il n’a pas pu s’empêcher de me dire « Tiens, c’est pour le racket », la môme avait 7 ans … la fois suivante, il avait mon RIB pour que je m’évite de péter un cable.
C’est totalement dégueulasse que le versement des prestations soient conditionné au lancement d’une procédure faute de quoi la #pension-alimentaire est pas versée, sous couvert de « ne pas accorder de droits sans avoir ouvert au préalable tous les droits accessibles » (pour limiter les #indus ultérieurs et freiner l’accès aux #allocations). Pas de tunes si on se fait pas la guerre. Cette contrainte succède élégamment à celles de la vie maritale et en rajoute sur celles qui pèsent déjà sur la séparation, cf @touti). Les modalités facilitées qui ont été créées (autoriser la CAF à poursuivre), si elles ont des effets dans d’autres cas, sont avant tout une manière de susciter/entretenir la #guerre_entre_pauvres, « à une - adossée à l’#état - contre un ». On affiche ses bonnes intentions : assurer un partage, aussi minimal soit-il, des responsabilités parentales implique de contraindre des femmes à se faire les agentes d’un processus de #judiciarisation.