Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Meghan_Murphy : L’égalité des sexes appelle une lutte contre la prostitution

    http://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/07/19/legalite-des-sexes-appelle-une-lutte-contre-la-pro


    Le 6 avril, la France est devenue le sixième pays à criminaliser l’achat de sexe et à adopter ce qu’on appelle communément « Le Modèle nordique », qui décriminalise les personnes qui vendent du sexe mais criminalise les hommes qui en achètent et ceux et celles qui tirent profit de la prostitution des femmes (c-à-d les maquereaux et les propriétaires de maisons closes). Cette nouvelle loi a été saluée avec enthousiasme par des féministes du monde entier qui considèrent le système prostitutionnel comme un affront fait à toutes les femmes, parce qu’il renforce les idées sexistes et racistes au sujet du corps féminin.

    J’ai la conviction que les femmes de tout âge devraient pouvoir survivre et s’épanouir dans ce monde sans devoir recourir à la prostitution et je ne crois pas qu’une vraie égalité soit possible tant que nous vivons dans une société qui dit que des personnes peuvent être achetées et vendues, pour être utilisées et violentées par ceux qui ont davantage de pouvoir et de privilège. En raison de ma position, de mon alliance avec d’autres groupes abolitionnistes à travers le monde, et de mon soutien au Modèle nordique, je suis souvent confrontée aux questions et arguments suivants :

    Et si ça plaît à une femme de vendre du sexe et qu’elle ressent de l’émancipation à le faire ? Est-ce que ça ne devrait pas être son choix de faire ce qu’elle veut de son corps ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://groknation.com/women/to-create-gender-equality-fight-prostitution

    Meghan Murphy, fondatrice et éditrice du site FeministCurent.com est écrivaine et journaliste indépendante. Diplômée de maîtrise au département d’Études sur le genre, la sexualité et les femmes de l’Université Simon Fraser en 2012, elle vit à Vancouver avec son chien. On peut la suivre sur Twitter à @MeghanEMurphy.

    #abolition #Modèle_nordique #féminisme