albertocampiphoto

Photojournalist | Collective WeReport.fr

  • Forbidden

    #Richard_Serra è sicuramente uno dei miei artisti viventi preferiti e poter vedere e toccare ancora una volta le sue lastre d’acciaio mi ha nuovamente emozionato. Imponenti lastre d’acciaio lasciate color acciaio, che mi fanno immaginare le macchine che le hanno laminate, le gru che le hanno posate, gli operai che vi hanno sudato nella produzione e durante l’odissea del loro trasporto, non parliamo poi della loro posa… Sicuramente delle giornate diverse dalla solita routine da altoforno. Un pensiero corre verso quell’operaio morto, negli ’70, schiacciato da una scultura dell’artista durante la sua posa e sicuramente anche al suo collega che perse una gamba in un altro incidente in situazioni similari. Morti sul lavoro, morti sul lavoro dell’arte…

    Serra normalmente crea opere che abitano nello spazio pubblico, donando “un tocco all’ambiente” come direbbe Jeffrey Lebowski alias Drugo. Ma a Bilbao la sua opera immane “The matter of time” sponsorizzata del gigante globale dell’acciaio #Mittal e rinchiusa nella grande pancia del titanico #Guggeheim basco è un opera privata… 16 Euro di biglietto per circa 1 milione di visitatori l’anno e un pretenzioso divieto di scattare fotografie, spiegatelo ai maniaci del selfie.

    “No photos” minaccia il guardiano, che qui non si annoia, nello stanzone gioca a nascondino tra le lastre, gli spazi aiutato dagli occhi elettronici istallati dappertutto.

    “La ammetto volevo rubare un paio di lastre, ma alla biglietteria mi hanno fatto storie per entrare con la mia autogrù e il resto del convoglio eccezionale.”

    Queste mie immagini voglio solo essere un tentativo di elogio dell’opera di Serra, una critica al sistema economico dell’arte e sopratutto un sostegno alla lotta dei lavoratori precari in sciopero contro la macchina economica del Titanico museo.

    http://www.albertocampiphoto.com/forbidden-2

    #bilbao #espagne @cdb_77

    • Voilà, avec plein de fautes probablement :

      Richard Serra est certainement un de mes artistes encore vivants référés et pouvoir voir et toucher encore une fois ses lastres d’acier m’a émotionné. D’imposantes lastres d’acier laissées couleur acier, qui m’ont fait imaginer les machines qui les ont laminées, les grues qui les ont posées, les ouvriers qui ont transpiré pour les produire et durant l’odyssée du transport. Ne parlons même pas de la pose… Certainement des journées différentes par rapport à celles, de routine, dans les hauts-fourts. Une pensée court vers l’ouvrier mort, dans les années 1970, écrasé par une sculpture de l’artiste durant la pose d’une œuvre et certainement aussi vers le collègue qui a perdu une jambe dans un autre accident, dans des situations similaires. Morts au travail, morts sur le travail de l’art…
      Serra normalement crée des œuvres qui habitent dans l’espace public, donnent une « touche d’ambiance » comme dirait Jeffrey Lebowski alias Drugo. Mais à Bilbao son énorme œuvre « The matter of time » sponsorisée par le géant global de l’acier Mittal et renfermée dans le grand vente du titanesque Guggenheim basque est une œuvre privée… expliquez-le aux maniaques des selfies.
      « No photos » menace le gardien, qui s’ennuie, dans la grande salle il joue à cache-cache parmi les plaques, les espaces aident les yeux électroniques installés partout.
      « Je l’admets, je voulais voler quelques plaques, mais à la billeterie ils m’ont fait des histoires pour entrer avec ma grue et le reste du convoi exceptionnel »
      Ces images veulent être une tentative d’éloge à l’œuvre de Serra, une critique au système économique de l’art et surtout un soutien à la lutte des travailleurs précaires en grève contre la machine économique du Titanesque musée.

      cc @reka

    • Bon alors de ce que laisse comprendre la traduction automatique, je partage avec Alberto une vraie passion pour le travail de Richard Serra. Comme Alberto je trouve assez ridicule quand on m’interdit dans les musées de prendre des photographies des oeuvres, en revanche je m’interroge sur cette fonction d’hommage photographique.

      Par exemple, je ne pense pas que l’on puisse rendez un hommage photographique très puissant à une sculpture de Serra qui se passe très bien de sa représentation, c’est même étonnant pour moi de voir que dans le très grand livre monographique de son oeuvre par Haatje, toutes les photographies soient franchement pas terribles et que c’est très bien comme ça.

      Exemple avec « Clara Clara »

      Pour ce qui est de ce que l’on prête de politique au travail de Serra, je pense que l’on passe complétement à côté. Par exemple le « Tilted ark » qui avait été érigé en face des bureaux de l’Immigration dans le sud de Manhattan a été détruit parce que je ne sais plus institution, l’Immigration sans doute, se trouvait insultée par la soit disante portée politique impliquée par cette grande séparation faite par le grand arc, ce que Serra ne parvenait pas du tout à comprendre tant il avait procédé comme toujours en dessinant une forme en fonction des données spatiales du lieu. La recherche de Serra est purement formelle, j’en ai peur, et c’est vraiment difficile de vouloir lui faire dire autre chose.

      Et pour finir si la fonction d’hommage est donc assez inopérante je trouve, le plus regrettable dans les interdictions de photographier est qu’elles s’interposent devant une manière de regarder une oeuvre qui correspond assez bien à celle qui a longtemps consisté à faire des copies d’après les oeuvres de maître, il y a là un geste qui permet d’entrer plus profondément dans l’oeuvre, d’en saisir la portée, de la même manière qu’en recopiant un texte, singulièrement de la poésie, même si on sait très bien que ce n’est pas soi-même qui a écrit les vers recopiés, on éprouve alors le texte très différemment.

      En revanche

    • @cdb_77 Ta traduction est évidemment bien meilleure !
      Par exemple

      Mais à Bilbao son énorme œuvre « The matter of time » sponsorisée par le géant global de l’acier Mittal et renfermée dans le grand vente du titanesque Guggenheim basque est une œuvre privée… expliquez-le aux maniaques des selfies.

      Ca je l’avais un peu compris à l’envers. Et oui c’est absolument remarquable qu’on n’emmerde jamais des abrutis qui sont parfois à deux doigts de planter leur perche à selfie dans un Saint-Sébastien de la renaissance, alors que dès qu’un type comme moi sort un vrai appareil-photo, ah là là c’est l’alerte « droits d’auteurs » qui sonne dans tout le musée.

    • Oups, j’ai oublié de traduire une phrase:
      «16 Euro di biglietto per circa 1 milione di visitatori l’anno e un pretenzioso divieto di scattare fotografie, spiegatelo ai maniaci del selfie.»
      –-> «16 euro de billet pour environ 1 million de visiteurs par année et une prétentieuse interdiction de prendre des photos, expliquez-le aux maniaques des selfies»

    • Merci à Alberto et à Cristina, je pense qu’il faudrait maintenant publier ici le très intéressante série de cliché qu’Alberto a prise en douce, qui nous fait un peu rentrer dans l’oeuvre.

      Et pour les interdiction Bravo à la gallerie d’art à Riga qui vient juste de rouvrir après deux années de travaux qui offrent au public un magnifique espace d’art, un accrochage et des éclaire remarquable, une extraordinaire mise en valeur des collections et où on encourage le public a photographier les oeuvres et à les diffuser en créditant. Juste génial. Pareil à Vienne et à Grenoble (juste deux exemples au hasard)

      Et honte au musée d’art moderne de Chaillot qui a fait la chasse aux photographe lors de l’admirable expo Marquet, peintre trop peu connu.