Sylvain Manyach

Ici, on parle de livres, d’idées, de musique, de droit public essentiellement

  • A propos du rejet de la demande de suspension d’un arrêté municipal "anti-#burkini" à Cannes
    « les requérants ont saisi le juge des référés le 12 août pour contester l’arrêté du maire de Cannes du 28 juillet, dont il n’est pas contesté qu’il est depuis lors affiché sur les panneaux municipaux prévus à cet effet ainsi que sur les plages »
    En ne statuant que sur l’urgence, le juge aurait pu se borner à ce constat et rejeter la demande de suspension. Mais cela montre une chose ; soit qu’aucune femme en burkini n’a été verbalisée, soit qu’aucune femme habillée de la sorte ne s’est présentée sur les plages cannoises. Autrement dit, l’arrêté tend à prévenir un risque de provocation à la violence post attentats (on comprend ça dans l’arrêté) qui n’existe pas. De quelque bout qu’on le prenne, il est totalement

    #police-administrative