ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Attention, je crois qu’Alain et Jean-Marc essaient de me dire quelque chose sur iTélé :
    http://twitpic.com/86w9x1/full


    – En haut, tout en majuscules : « ÉDITION SPÉCIALE », car « LA FRANCE PERD SON TRIPLE A »
    – En bas, toujours en majuscules : « URGENT / DÉGRADATION DE LA FRANCE », parce que « S&P CONFIRME LA PERTE DU AAA, ABAISSÉ À AA+ AVEC PERSPECTIVE NÉGATIVE »
    – Et puisque vraiment je suis un gros boulet qui comprend vite à condition qu’on lui explique longtemps, il y encore, en haut à droite et en majuscules, « DETTE : LA FRANCE DÉGRADÉE ».

    Hum

    Bon, p’têt ben que je suis un con à qui il faut tout expliquer trois fois, mais quand même : pour moi, la dégradation nationale, ça veut dire autre chose :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Indignité_nationale

    ou alors, si tu veux aussi, la dégradation, c’est ça :

    Je sais pas toi, mais cette « France dégradée », pfff, tu vois, je me sens sale, là. Souillé, comme qui dirait. Gros coup de mou, avant de me coucher…

    • http://www.cnrtl.fr/lexicographie/d%C3%A9grad%C3%A9

      C.− P. ext.
      1. Mettre en mauvais état, causer un dommage. Dégrader des bois. Le temps a dégradé ce monument (Ac.). Une déflagration trop instantanée [du pyroxile] (...) peut dégrader les armes à feu (Verne, Île myst., 1874, p. 283).
      − Emploi pronom. passif. Dans la vieille chambre à coucher, le papier se décolle et le plâtre du mur se dégrade. Ça fait des trous (Renard, Journal, 1895, p. 292)

       ?

    • Un truc que je ne pige pas bien. Dans An inside job on entend je ne sais plus quel expert en économie expliquer que les agences de notation c’est que des mensonges et compagnie et qu’en gros ils vivent surtout aux dépens de ceux qu’ils complimentent, ce qui sous-entend que nombreux les grands groupes financiers qui ont fait une faillite définitive en 2008 qui avaient encore des triple AAA en bonne et dûe forme la veille même de leur faillite, et que la raison de ce manque de clairvoyance des agences de notation, c’était que bien souvent elles n’étaient pas fiables parce qu’elles étaient intéressées à donner des bonnes notes, que cela correspondait, c’était l’argument de l’expert, à ce qu’un journaliste du New York Times soit payé une très grosse somme pour écrire un article élogieux à propos de telle ou telle société, par la société en question.

      Donc si on y tenait tant que cela au AAA, pourquoi est-ce que l’on a pas coaxé des fonds qui servaient autrefois à vendre des sous-marins au Pakistan à ces fameuses agences de notation ? Cela aurait paru plus subtil et plus efficace comme placement de fonds occultes. -