Une débandade raciste ahurissante en lieu et place de politique
▻http://www.ujfp.org/spip.php?article5097
Une débandade raciste ahurissante en lieu et place de politique
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►https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/140816/un-vetement-comme-les-autres
Quand une liberté commence à tomber, sous un prétexte idéologique qui, en l’espèce, est sécuritaire, il est non seulement difficile de la reconquérir mais, surtout, elle en vient à être perdue pour tous, et pas seulement pour ceux que sa restriction semble viser. Demain, selon les aléas de notre vie politique, des municipalités, des gouvernements, des entreprises prendront prétexte de la restriction idéologique d’une liberté visant les corps et les apparences pour s’en prendre à d’autres attitudes jugées non conformes à leurs préjugés, à leurs dogmes, à leurs intérêts. Défendre nos libertés individuelles (parmi lesquelles celles de nos corps, de leurs vêtures ou de leurs nudités), c’est défendre la liberté de se battre pour nos droits, et de ne pas être soumis à la servitude des pouvoirs (qu’ils soient étatiques, économiques, idéologiques, religieux, sexuels, etc.).
La deuxième déclaration des droits de l’homme, la plus aboutie mais la plus éphémère, celle de l’An I de la République (1793) énonce ceci en son article 6 : « La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ; elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait ».