• Sexisme dans le sport : « Et si on parlait autrement des championnes ? » - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/sport/sexisme-dans-le-sport-et-si-on-parlait-autrement-des-championnes_1822395.ht

    L’Américaine Katie Ledecky après son succès et son record du monde sur 400 m nage libre aux JO de Rio, le 7 août 2016.

    afp.com/Martin BUREAU
    Les Jeux olympiques en sont la parfaite illustration : dans le sport, le sexisme fait encore des ravages. Moins relayées, critiquées sur leur apparence physique voire harcelées pendant leurs entraînements, les sportives en ont assez.

    L’égalité entre les femmes et les hommes dans le sport n’est pas encore acquise. Et pourtant, je suis convaincue qu’elle est atteignable, bien que de nombreux obstacles se mettent en travers du chemin des femmes pratiquant un sport ou une activité physique, quel que soit le niveau.

    Du côté des infrastructures, il existe encore des salles de sport non adaptées à la mixité : il n’y a pas de douches ou de vestiaires séparés... Et du côté du sport professionnel, les investissements dans les clubs féminins sont faibles. A même niveau, pour une même implication de la part des joueuses et des joueurs, les hommes sont presque toujours mieux rémunérés que les femmes -souvent, elles ne le sont même pas du tout, bien que professionnelles.

    #discrimination #sexisme #sport

    • Le sport est encore plus sexiste qu’une vespasienne : quand ma fille faisait du foot, j’avais fait remarquer à l’entraineur que les filles jouaient aussi bien que les garçons (et même un chouia mieux, parce qu’elles grandissent plus vite qu’eux à l’approche de la puberté !) et donc, je m’interrogeais sur la nécessité de les séparer à l’adolescence.
      Là, le prof de sport est parti dans un verbiage incroyable et pseudoscientifique pour expliquer que les filles sont naturellement moins performantes que les garçons, toutes les études le prouvent.
      Donc, je lui renvois le fait que je suis de formation scientifique, spécialisée sur la bouffe et que si ce n’est la différence d’apport en protéines alimentaires due à des préjugés sexistes, il n’existe pas d’autre différence notable que le fait qu’on pousse les garçons à bouger et les filles à rester calmes (donc, plus d’entrainement pour les premiers). D’ailleurs, j’avais observé qu’à l’entrainement, il « protégeait » les filles, autrement dit, il leur imposait un entrainement light, ce qui n’empêche pas les fillettes d’enfoncer les garçons régulièrement sur le terrain.

      Mais voilà, j’étais une hystérique (pourtant, je parlais calmement en énumérant les points incontestables pendant qu’il devenait tout rouge et éructait ses opinions pour les rendre probablement plus percutantes et donc plus vraies), il était l’autorité, celui qui sait et il n’a pas bougé d’un iota !