La contre-révolution #Obamacare : six ans plus tard
â»http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/care-a26.shtml
Comme le World Socialist Web Site lâexpliquait dĂ©jĂ en 2009, la « rĂ©forme » du secteur de la santĂ© communĂ©ment appelĂ©e Obamacare Ă©rige un systĂšme qui permet aux compagnies dâ#assurances, aux #entreprises et au gouvernement de rĂ©duire radicalement les prestations de# santĂ© offertes aux familles et personnes Ă faibles revenus.
Ceci a toujours Ă©tĂ© le but de la loi. La rĂ©duction des prestations et lâaugmentation des coĂ»ts pour les familles travailleuses ne reprĂ©sentent pas les consĂ©quences malheureuses dâun effort maladroit mais bien intentionnĂ© pour offrir Ă la population « un systĂšme presque universel de soins de santĂ© de qualitĂ©s », tel que le prĂ©tendait Obama lors de la crĂ©ation de la loi. Comme lâa admis rĂ©cemment le New York Times, dĂ©fenseur de longue date dâObamacare, faisant rĂ©fĂ©rence au programme gouvernemental de santĂ© minimal pour les pauvres, « [L]a vĂ©ritĂ© est quâun plan typique Obamacare ressemble plutĂŽt Ă Medicaid avec des franchises Ă©levĂ©es. »
Selon le « mandat » de lâACA, quiconque se trouve sans assurance maladie procurĂ©e par lâemployeur, et sans Medicare ou Medicaid, est obligĂ© de contracter une assurance au privĂ©, sous peine dâune #pĂ©nalitĂ© dâimpĂŽt considĂ©rable. Aujourdâhui, un nombre important de personnes peinent, si mĂȘme elles y arrivent, Ă payer les primes exorbitantes exigĂ©es par les compagnies dâassurance privĂ©es pour leurs mauvais rĂ©gimes, pendant que ceux qui en sont capables sont forcĂ©s de dĂ©penser dâimmenses sommes dâargent sans remboursement pour fournir des soins de santĂ© limitĂ©s Ă leurs familles.
Les rĂ©gimes les moins coĂ»teux sont accompagnĂ©s de #franchises dĂ©passant 5.000 $. Les rĂ©seaux rapetissent, ce qui force les membres Ă choisir parmi un Ă©ventail de plus en plus limitĂ© de mĂ©decins et dâhĂŽpitaux. Des formulaires pour requĂȘte de mĂ©dicaments barrent lâaccĂšs Ă des mĂ©dicaments vitaux. Les assureurs demandent et reçoivent des augmentations de primes importantes pour leurs politiques dâassurances tout Ă fait inadĂ©quates.