Vanderling

La conversation n’est féconde qu’entre esprits attachés à consolider leurs perplexités.

  • La Petite PME familiale des luttes | Enoga
    Ce texte raconte une histoire que plusieurs personnes ont sûrement vécu. Quelques très légers détails et lieux ont été modifiés, d’autres un peu floutés pour des raisons évidentes d’éviter les emmerdements. Toute ressemblance avec des #PME de la radicalité que vous auriez croisées dans la vie-vraie ne sera bien-sûr que le pur fruit de votre imagination débordante.

    J’ai traîné quelques années sur les bancs de la fac. D’abord pour une Licence un peu académique où j’ai touché aux sciences humaines, mais finalement je me redirige vers un IUT carrières sociales avec l’envie de faire « dans l’éducation populaire ». Pourquoi je parle de tout ça ? Parce que c’est aussi à la fac que je me suis politisé, syndiqué, où j’ai découvert les organisations qui composent ce qu’on va appeler la « #gauche_radicale », leurs histoires, leurs réseaux, leurs #revues. Je me suis mis à tourner dans pas mal de #collectifs, avec lesquels se sont organisés des tas de choses : conférences-débats, projections, « tournées ». Très vite, les #intellectuels de la gauche radicale (profs, chercheurs, journalistes, éditeurs) me sont parus assez accessibles. On leur sert la pince, on leur dit « tu » quand on va les chercher à la gare pour les guider jusqu’au bar ou la maison des #associations. On papote, on se rend compte que machin connaît bien truc, qu’il va peut être faire passer un article sur notre #lutte dans le numéro de tel canard. Le réseau. Le « milieu ».

    Et puis finalement quelques contacts deviennent réguliers et un beau jour, B. te propose carrément de participer à « leur » (son) Journal. « Si t’es intéressé, hein ». Bah grave que je suis intéressé. Trop bien. Je vais devenir Jules Vallès. Ou Jack London. Ou Michael Moore, enfin bref, je vais m’agiter du crayon, du clavier, écrire en luttant.

    http://enoga.wordpress.com/2016/09/02/la-petite-pme-familiale-des-luttes