• Le Front commun

    C’est terrible la conscience
    Cette petite flamme qui danse
    Pas celle qui me rend présent, les choses présentes
    Mais celles qui brillent par leur absence
    C’est terrible la conscience
    Parce que je ne suis pas seule au monde
    Je suis peut être dingue, mais je distingue
    Entre la conscience psychologique et la conscience morale
    Le je ne suis rien... et le je vous dois tout
    C’est terrible la conscience
    Pour donner ou retirer du sens
    À la vie. À autrui
    Cette petite flamme qui tremble
    Et éclaire l’ensemble
    Oui, je me sens obligée... dans l’obligation de bouger
    Et de faire bouger les lignes
    Qui nous séparent de la vie, d’autrui
    Je me sens obligée de tendre la main
    À tous ceux qui ne se sentent pas la force de remonter la pente
    À tous ceux qui ont avec moi, une partie liée :
    La même raison de vivre et de désespérer
    Oui, je me sens obligée de prendre les armes
    Et de monter à l’assaut d’un immense quiproquo
    Qui prétend que c’est une question financière
    Alors qu’il n’en est rien... rectifie la bergère
    C’est juste une question d’appréciation...
    qui vaut le plus, veut peut-être le moins ?
    Avec l’austérité qui se profile à l’horizon,
    Nous en sommes tous témoins
    C’est notre vision que l’on doit réviser
    Nos valeurs que l’on doit imposer
    Pour ne plus être à la merci du système
    Osons... faisons... FRONT COMMUN
    Contre les indignes et les indignés
    Soyons plus dignes que jamais !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/01/le-front-commun