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NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Une première dans l’Histoire du journalisme : le Washington Post demande l’inculpation de sa propre source - après avoir accepté le prix Pulitzer

    (The Intercept) — Glenn Greenwald

    http://www.legrandsoir.info/une-premiere-dans-l-histoire-du-journalisme-le-washington-post-demande

    Autre que cette révélation initiale de Snowden, suggère le Post, il n’y avait aucun intérêt public à révéler les autres programmes. En fait, affirment les éditorialistes, leur révélation a causé un véritable préjudice. Ceci inclut le programme PRISM, au sujet duquel le Post s’exprime ainsi :

    Ce qui complique les choses est que M. Snowden a fait plus que cela. Il a également volé, et fuité, des informations sur un programme distinct de la NSA de surveillance de l’internet à l’étranger, PRISM, qui était clairement légal et ne constituait aucune menace évidente contre la vie privée. (Il était également temporaire, car la loi l’autorisant expire l’année prochaine.)

    En faisant valoir qu’il n’y avait aucun intérêt public à révéler le programme PRISM, les éditorialistes du Post on oublié de mentionner un détail. Que le journal (en même temps que The Guardian) qui a choisi de révéler le programme PRISM en étalant ses détails opérationnels et le manuel top-secret en première page s’appelle... le Washington Post. Puis, après avoir choisi de le faire, ils ont explicitement vanté leur révélation du programme PRISM (ainsi que d’autres révélations) lorsqu’ils ont postulé pour le prix Pulitzer.

    Mais ce qui rend l’éditorial du Washington Post si extraordinaire, ce qui en fait un véritable tour de force, est que les éditorialistes réclament littéralement des poursuites pénales contre une des sources les plus importantes de l’histoire de leur propre journal. Ayant baigné dans la gloire des prix et des récompenses, et bénéficié de millions de clics incalculables, les éditorialistes du Post veulent maintenant voir le lanceur d’alerte qui a permis tout cela d’être enfermé dans une prison US et d’être qualifié de criminel. Il n’y a pas de mots pour décrire une telle perversité.

    Glenn Greenwald