Essayer d’avoir des discussions honnêtes face aux croyances (1/4)
Notes de lecture à partir du livre « Manual for creating atheist » de Peter Boghossian
Les athées, les sceptiques, affirment qu’il n’y a pas de preuve pour soutenir certaines propositions. Toutefois, si on leur montrait une preuve adéquate pour les soutenir, alors ils y adhéreraient. C’est ce sens que l’auteur retient, et rejette la définition selon laquelle « quelque soit la solidité des preuves pour de telles propositions, ils refuseraient d’y croire ». [Il s’agit de se montrer ouvert à des propositions, et non de correspondre à l’image d’une personne « fermée », conservatrice].
L’auteur rejette aussi l’idée qu’il y ait une communauté positivement ou moralement définie derrière l’athéisme ou le scepticisme (contrairement à ce que propose Carrier ou Hitchens)3.
Les revendications de foi sont des revendications de connaissances, mais encore faut-il pouvoir distinguer ensuite les affirmations qui se reconnaissent subjectives (goûts, opinions) de celles qui se revendiquent objectives (au sujet du monde, et qui s’appliqueraient à tout le monde).
La foi est une méthode épistémologique qui a échouée, elle ne permet pas de distinguer entre deux propositions contradictoires laquelle retenir. La foi n’a pas de mécanisme de correction puisqu’elle ne se base pas sur des preuves, des raisons, ou même des faits.
Adhérer à de mauvaises croyances est mauvais pour son bien et/ou pour celui de sa propre communauté. Cela crée les conditions pour confondre ce qui serait notre meilleur intérêt : c’est contre-productif
▻http://florianolivier.blogspot.com/2016/09/notes-de-lectures-de-manual-for.html
Désolé, d’habitude je réadapte l’article que j’ai écris à seenthis, mais je n’ai pas toujours le temps de faire ce travail de remise en page.