petit-écran de fumée

Le petit écran est une invention formidable, mais il a un défaut majeur : l’absence de trappe de désenfumage.

  • Mouvements sociaux et « casseurs »
    ça se précise...

    https://www.franceinter.fr/politique/comment-nicolas-sarkozy-instrumentalisait-casseurs-et-crs-selon-patrick-

    L’accusation lancée par Patrick Buisson est forte : Nicolas Sarkozy aurait mis en danger la vie de manifestants et de CRS censés assurer leur sécurité, en donnant des ordres de non-intervention face aux perturbateurs, une sorte d’ordre de « pas de casse sur les casseurs ». Elle oblitérerait l’accusation récurrente, encore récemment, selon laquelle certains de nos dirigeants savent parfaitement instrumentaliser les violences en marge de manifestations pour discréditer les mobilisations et en tirer des bénéfices politiques.

    • " Tout à fait cohérent », selon cet ancien chef des CRS

      Joint par Emmanuel Leclère pour France Inter, ce commissaire de police, ancien chef de section des CRS engagé sur la manifestation anti-CPE du 23 mars 2006, se souvient d’avoir clairement vu et identifié les « casseurs » venus de l’extérieur du cortège pour s’en prendre aux manifestants.

      J’étais présent, en mesure d’interpeller des casseurs, je les avais identifiés, et on ne m’a jamais donné l’ordre, avec ma section, d’intervenir. C’est ça que j’ai vécu.

      Le commissaire, qui a souhaité garder l’anonymat, ne conclut pas que ce laisser-faire a été motivé par des arrière-pensées politiciennes. « C’est possible, c’était tentant » pour Nicolas Sarkozy, juge-t’il tout de même. Le mot d’ordre de laisser-faire a aussi pu venir d’une crainte de la bavure, de violences policières qui se seraient retournées contre le ministre de l’Intérieur. Sur ce point aussi, Patrick Buisson cite des propos qu’aurait tenu Nicolas Sarkozy : "Nous avions tremblé à l’idée qu’il puisse y avoir un blessé grave. Mais, au fond, ça valait la peine d’endurer pendant une demi-journée les sarcasmes des médias".