Vous abordez un problème complexe pour lequel il n’y a pas de solutions vraiment toutes faites. Il y a des des pistes à suivre, des recherches graphiques à expérimenter. Quand tu dis « en respectant les règles de #sémiologie_graphique » ça me fait assez bizarre parce qu’il n’y a pas de « règles » en sémiologie graphique, qui est un univers en soi, très riche et très diversifiés et par essence « non réglé ». Là encore il y a des pistes, des expérimentations, des recherches, mais en dernier ressort, il y a un graphique plus ou moins finalisé que les gens comprennent, ou ne comprennent pas. Pour ajouter à la difficulté, il y a des formes graphiques qu certains comprennent, et que d’autres ne comprennent pas ! des formes graphiques auxquelles certain·es sont sensibles, d’autres pas, etc... C’est un peu comme les couleurs, les formes et l’art en général. le NYT, le WP ou le Boston Globe font depuis quelques années des expérimentations graphiques (cartes et graphiques) assez originales qui ont complètement pulvérisé les soi-disant « règles » de la sémiologie graphique, et qui sont très percutant, intéressant, qui ont joué leur rôle de « montrer, rendre visible ce qui est invisible à l’oeil nu ».
Il y a des années que je travaille sur la question de la mise en images des données qualitatives et quantitatives, et plus j’avance, plus j’essaye de comprendre, de typologiser ou catégoriser, plus je découvre un monde riche et diversifié que je trouve de plus en plus complexe. Au final on « afit des trucs, ou plutôt on essaye des trucs » mais on est toujours un peu frustré du résultat qui n’est jamais aussi efficace que celui qu’on imagine.
Voilà, la suite bientôt, je crois que je vais du coup publier mes résultats de recherches un peu plus vite, je vois qu’il y a de l’intérêt pour cette question among some distinguished seenthisers...