Plusieurs articles abordent la question du #vocabulaire. Faut-il les appeler #migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés ? Les avis sont partagés :
►https://seenthis.net/messages/414225
ou Qu’est ce qu’un migrant ?
La Cimade
▻http://www.lacimade.org/faq/qu-est-ce-qu-un-migrant
Droit d’asile. Les limites du tri des migrants
Si les dirigeants européens, Emmanuel Macron en tête, ont retiré leur proposition de créer des #hotspots en Libye pour trier les candidats à l’asile, ils comptent néanmoins établir des centres d’identification, baptisés “missions de protection”, au Tchad et au Niger. Une volonté affirmée lors de la rencontre euro-africaine à Paris, le 28 août, qui suscite des réactions plus mitigées en Afrique.
►http://www.courrierinternational.com/dessin/droit-dasile-les-limites-du-tri-des-migrants
« Or à cet égard, c’est-à-dire en termes de chances de mener une bonne vie, être hongroise, vivre en Hongrie, c’est incontestablement être dans le camp des privilégiés, des dominants, des vainqueurs – satellite du G7, vous êtes.
Vous fermez les yeux.
Très fort : paupières serrées, crispées.
Bientôt ils seront triés.
Réfugiés, migrants économiques.
Bientôt ils seront triés.
Gentils persécutés, vilains parasites.
Bientôt ils seront triés.
Tendres agneaux, sangsues dégueulasses.
Il y aura des erreurs : certains qui réellement étaient dans une situation d’urgence n’obtiendront pas l’asile. Il y aura des rejets juridiquement corrects : à ceux qui ne correspondent pas aux critères, on dira de retourner vivre leur existence pourrie dans leur pays pourri. Tous ces refusés, la plupart de ces refusés, ont beaucoup risqué pour venir en Europe. Ils n’avaient pas de Lada, ils n’avaient pas de visa de trente jour pour l’Ouest. Ils ne se sont pas contentés de partir en vacances et d’oublier de rentrer. Ils vous regardent, ils vous demandent : et pourquoi pas nous, et pourquoi pas nous ? Vous n’avez rien à leur répondre, parce que rien ne justifie que vous parents, qui n’étaient pas persécutés, qui ne mouraient pas de faim, aient obtenu le droit de vivre à l’Ouest tandis qu’aujourd’hui ce même Ouest rejetera des personnes ayant un dossier identique. Rappelez-vous les paroles de votre avocat imaginaire : aujourd’hui, une telle demande ne passerait plus. »
Nina Yargekov, Double nationalité, P.O.L., 2016, pp.607-608.
Le tri des étrangers : un discours récurrent
C’est lors de la présentation de son projet de loi, en 2003, que Nicolas #Sarkozy a, pour la première fois, fait clairement la distinction entre l’immigration « que nous subissons, comme le regroupement familial et les demandeurs d’asile », à laquelle on peut imposer des exigences, et l’« #immigration_choisie […] en fonction des besoins de notre #économie et de nos capacités d’#intégration », qu’il convient d’encourager.
▻https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2006-2-page-4.htm
#immigration_subie #migration_choisie #migration_subie
Migranti economici tra politiche di guerra e speranze di pace
L’afflusso di un numero sempre più alto di richiedenti asilo, soprattutto dopo la crisi siriana, ha messo in crisi le politiche migratorie di tutti gli stati europei, anche di quelli che erano soltanto corridoi di transito. Politiche migratorie che peraltro erano diventate sempre più labili, e orientate in senso repressivo, per effetto dell’avvento di partiti populisti o apertamente xenofobi, in quasi tutti gli stati dell’Unione Europea. Negli ultimi anni si notava pure una preoccupante saldatura tra le politiche di contenimento della mobilità migratoria e gli interventi militari in paesi terzi, come punto di congiunzione tra le politiche migratorie e le politiche della sicurezza (PESC). L’operazione Eunavfor Med prima e poi gli interventi nell’Africa sub sahariana, in particolare nella regione del Sahel ed in Libia, apparivano sempre più mirati ad impedire che si potessero raggiungere le frontiere esterne dell’Unione Europea al fine di presentare una domanda di protezione internazionale [2]. Per raggiungere questo risultato, oggi conseguito in larga parte, occorreva limitare la platea dei possibili richiedenti asilo intervenendo sia sulle qualifiche che sulle procedure ed i sistemi di accoglienza. Anche in questo caso le prassi di polizia hanno preceduto, ed in varia misura influenzato, percorsi legislativi che appaiono ancora lontani da una conclusione, come nel caso dei nuovi Regolamenti europei in materia di qualifiche e procedure per il riconoscimento della protezione internazionale [3]. In particolare con un uso assai disinvolto della discrezionalità amministrativa, verificabile anche in Italia, si è tentato di imporre la categoria del “paese terzo sicuro” per ottenere in modo più rapido la pronuncia di infondatezza delle istanze di protezione [4]. Le decisioni amministrative hanno così sostituito le riforme legislative sulle quali non si riusciva a raggiungere un accordo nelle sedi parlamentari, in aperta violazione dell’art. 10 della Costituzione italiana che afferma la “riserva di legge” in materia di “condizione giuridica dello straniero”.
▻https://www.a-dif.org/2017/12/31/migranti-economici-tra-politiche-di-guerra-e-speranze-di-pace-2/#_ftn4
Lu dans un article de Long “When refugees stopped being migrants: Movement, labour and humanitarian protection”
In a climate of public hostility towards migration in general, preserving space for refugee protection is thus seen by many NGOs and refugee advocates depend upon separating refugees from migrants.
(p.7)
▻http://www.research.ed.ac.uk/portal/en/publications/when-refugees-stopped-being-migrants(753ae5e4-fb77-400e-b7b6-18801f054d5c)/export.html
Aminata Dramane #Traoré : « Les migrants sont les réfugiés d’une #guerre_économique »
On parle de « migrants économiques », comme si le commerce ne prenait pas la forme, aujourd’hui, d’une guerre livrée à des peuples qui n’ont rien demandé. Toute l’histoire de la relation Union européenne-ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique – NDLR) se résume à une marche forcée vers le #libre-échange, de la #convention_de_Yaoundé, en passant par Lomé I, II, III, jusqu’à l’#accord_de_Cotonou et aux accords de partenariat économique. Cette question du libre-échange est au cœur du sort de tous les migrants, qu’il s’agisse des Latino-Américains ou des Africains.
▻https://www.humanite.fr/aminata-dramane-traore-les-migrants-sont-les-refugies-dune-guerre-economiqu
Migrants : « Le changement climatique est une persécution que nous, Occidentaux, infligeons aux plus vulnérables »
Alors que se déroule jeudi 28 et vendredi 29 juin un sommet européen sur la question des migrations, le chercheur #François_Gemenne met à bas quelques idées reçues. Non, il n’y a pas d’invasion. Non, le tri entre migrants n’a aucun sens. Oui, les migrations sont un phénomène structurel et inévitable. Et nous, Occidentaux, en sommes responsables, de par la « persécution » que nous infligeons aux plus vulnérables par nos modes de vie prédateurs.
▻https://reporterre.net/Migrants-Le-changement-climatique-est-une-persecution-que-nous-Occidenta
#climat #changement_climatique #vulnérabilité #persécution #responsabilité
couverture du numéro 154 de la revue Vivre Ensemble :