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Académie ESJ, et cacadémie esj

  • CETA : Réactions des Canadiens sur le site du journal Le Devoir. Sur le web, Samedi 22 Octobre, 22h20 heure française, copier collé.
    AECG : Freeland revient au pays bredouille _
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482891/accord-de-libre-echange-canada-ue-freeland-revient-au-pays-bredouille

    Jean-Paul Carrier - Abonné
    22 octobre 2016 01 h 42

    Odieux les conservateurs
    On comprend pourquoi notre système démocratique ne fonctionne pas. On se sert de sa tribune pour faire des énoncés ridicules et démagogiques. Quel aspect constructif procure une telle sortie, si ce n’est pour faire plaisir à sa base militante ? Aucune substance, aucune valeur ajoutée sauf des accusations faciles. Est-ce que c’est pour cela que l’on paie nos clowns parlementaires ? Probablement que tout tient dans le terme « Opposition ». Est-ce que le rôle en est un d’opposition ou un de validation et balance ?

    IL aurait été beaucoup plus constructif si la députée Candice Bergen avait expliqué comment elle aurait réussi à dénouer l’impasse. Quelles seraient selon elle des avenues potentielles de solution ? Mais, il aurait fallu qu’elle connaisse profondément le dossier en question, utiliser une certaine capacité intellectuelle et faire son travail. Non ! Plus facile de critiquer.

    On se surprend que l’électorat se détache du politique.

    Yves Côté - Abonné
    22 octobre 2016 03 h 41

    Les Wallons et nous...
    Les média ce matin (samedi) le montrent (enfin) tous.
    Par l’attitude hier de Madame Freeland et de ses aides de camp qui ont montré la nature de leur mécontentement, les Wallons goûtent dorénavant à cette attitude historiquement anti-démocratique chronique que le Canada fait connaître aux Québécois depuis deux siècles et demi.
    Deux siècles et demi, durée et constance si longue qu’un certain nombre de Québécois en est maintenant à croire que le comportement du Canada britannique à leur égard est justement de la démocratie... Et qu’une politique nationale québécoise qui prend leurs intérêts et leurs particularismes comme centraux, ne peut donc réfléter que des caprices d’enfants gâtés.
    Heureusement que non-seulement les Wallons et la Belgique ont assez d’échine pour refuser de marcher courbés, mais qu’ils disposent eux, d’un fonctionnement politique assez original pour ne pas noyer ni leurs besoins, ni leur parole dans un grand tout décisionel où seuls les intérêts des grands nombres en représentation sont respectés...
    Nous avons sous les yeux la meilleure démonstration concrète qui puisse être donnée de la différence qui existe entre le fonctionnement du Canada, lui qui ne cesse de vouloir minimiser les besoins spécifiques et véritables des Québécois dans son fonctionnement, et la Belgique qui elle, respecte démocratiquement et constitutionnellement les besoins culturels et linguistiques des Wallons.
    Le Canada ne réussissant à lutter contre l’indépendance du Québec que par des tours de passes-passes politiques et de communication, alors que les Wallons se trouvent parfaitement chez eux en Belgique.
    Et ce, bien qu’il s’agisse d’un pays en monarchie.
    Ceci-dit, la monarchie en question étant la sienne et non celle-là d’un pays lointain qui en plus de s’être imposée par la force des armes, ne ci-maintient que par un colonialisme culturel et politique qui ne cesse de réduire en proportion celle des francophones du Québec...

    VLQL !

    Pierre Laliberte - Abonné
    22 octobre 2016 05 h 41

    Temps de passer à d’autres choses...
    Désolant de constater la trop grande unanimité de notre classe politique sur les enjeux de « libre-échange » qui sont davantage une façon de contraindre les pouvoirs de nos institutions démocratiques et ont désormais peu à voir avec les barrières tarifaires.

    Désolant de constater l’ignorance ou l’inconscience de cette même classe, et leur désir un peu pitoyable de ne pas sortir du rang.

    Désolant de voir comment les média abdiquent leurs responsabilités de rechercher et d’informer, pour ne faire écho qu’aux généralités et au caricatures. Ici par exemple on fait les gorges chaudes sur le fait que la « petite » Wallonie a le culot de bloquer un accord de l’UE sans se poser la question des raisons ou sur les larmes de la pauvre ministre Freeland.

    Il faudrait que les autorités wallones, comme les citoyens des deux bords de l’Atlantique, qui n’ont pas été (à dessein) parties prenantes de ces négociations, s’inclinent devant la sagesse des négociateurs et des lobbys qui ont tenu le crayon
    et ne prennent pas le temps de s’assurer du bien-fondé de documents à valeur quasi-constitutionnelle. Qu’on cite à cet effet P-M Johnson, grassement payé pour faire la promotion de ces accords depuis des années, comme expert impartial a quelque chose d’un peu lamentable.

    À l’heure où le programme néolibéral a démontré sa faillite, où on devrait faire de l’enjeu du climat la priorité politique numéro un au niveau international, un accord comme l’AECG est profondément « passé date ». Il est temps de faire place à une nouvelle génération d’accords d’intégration économique qui inverseront la hiérarchie des priorités et donneront des avantages économiques aux entreprises qui respectent les plus hautes normes sociales et environnementales.

    Je ne suis pas optimiste pour la fin de cette histoire, car l’establishment politique européen va maintenant s’abattre sur les autorités wallones avec violence. Mais pour le culot démocratique dont elle vient de faire preuve : Vive la Wallonie !

    Louis Gérard Guillotte - Abonné
    22 octobre 2016 05 h 55

    La Wallonie,le lanceur d’alerte !!!
    C’est tout de même époustouflant ce qui se passe dans cette Histoire néo-libérale des temps modernes de la Mondialisation à tous crins !! Étonnant de constater l’engouement quasi-aveugle et partisan des classes politiques et économiques pour le
    Veau d’Or de la Mondialisation et de la Globalisation dans lesquelles la Souveraineté
    des pays démocratiquement constitués est,littéralement sur papier pour l’instant,
    bulldozée par les grands comptables homo-économicus des multinationales a priori sans droit ni loi.

    Pouvons-nous concevoir et accepter que le boulanger du village s’arroge l’autorité
    d’enmagasiner le blé de son pain pour créer la rareté et ainsi augmenter le prix de son pain au détriment du bien collectif ?N’est-ce pas l’ultime objectif des multina-
    tionales de créer,en toutes pièces législatives,des monopoles et des cartels monopo-
    listisants ?La sacro-sainte loi du Marché !

    Le principal écueil à ce traité de libre échange est l’arbitrage.Tel que conçu dans
    l’aveuglement général au Veau d’Or depuis sept ans,celui-ci-le Traité-permettrait à une multinationale d’actionnaires anonymes les deux pieds sur la bavette du poêle de leurs paradis fiscaux d’attaquer en justice la Souveraineté des États qui ont,eux,
    la responsabilité de défendre et de protéger leur Bien-Être collectif.Nous comprenons
    d’emblée que cette posture n’a pas de sens démocratique...pour le moins !

    La Mondialisation des multinationales arrogantes est le loup dans la bergerie.Il est,à
    proprement parler,édifiant de constater qu’il n’y a qu’un seul berger (Paul Magnette)
    pour s’élever au-dessus d’un troupeau meuglant,sourd et aveuglé par le loup déguisé
    en Veau d’Or.J’espère que la lucidité walonne fera réfléchir tous ceux qui sont balayés
    par le tsunami de ce Traité de dupes.
    N.B.:Mon libraire la « Canaille » du Lac-Mégantic me disait avoir reçu « Marché de dupes »
    de Robert Schiller ;Éditions Odil Jacob,2016 ;prix Nobel d’économie,Université de
    Yale.Je salive à l’idée

    Raynald Rouette - Abonné
    22 octobre 2016 08 h 40

    Depuis l’ A.L.E.N.A en1998, les choses ont changé !
    Il semble que les Wallons ont débusqué l’astuce...

    Les gouvernements, comme ceux du Québec et du Canada ne représentent plus leur population. Ils ont cédé au LOBBYING des grandes entreprises multinationales.

    Le tout se décide dans le secret absolu ! Le diable est dans les détails et les dommages collatéraux ne sont connus qu’après la signature des traités. Dans le traité en cause, les gouvernements permettent aux multinationales d’interférer dans les législations futures, sous peine de poursuite judiciaire, chercher l’erreur...

    Le cynisme de la situation est que nos premiers ministres apparaissent de plus en plus comme des représentants de commerce.

    NDR C’est fou ce que les Canadiens francophone semblent ne pas tenir à ce traité ! Enfin, je veux dire les citoyens de base, canadiens

    #CETA #Magnette #Canada #AECG #union_européenne