Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • L’éditorial du Monde n’est certes pas signé, mais vraiment : qui écrit ces conneries ? Le Liban, une leçon de survie dans l’adversité
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/03/le-liban-une-lecon-de-survie-dans-l-adversite_5024725_3232.html

    La désignation de M. Aoun, elle, est moins brillante. Elle est avant tout le reflet du rapport de forces régional dans l’affrontement en cours entre, d’un côté, un camp sunnite (la branche majoritaire de l’islam), regroupé derrière l’Arabie saoudite, et, de l’autre, un camp chiite (la branche minoritaire) piloté par la République islamique d’Iran. Le premier veut la défaite du régime de Bachar Al-Assad en Syrie, et le second, son maintien au pouvoir.

    Au Liban, régime parlementaire, la tradition veut que le président soit un chrétien maronite, le chef du gouvernement un musulman sunnite et le président de la Chambre des députés un chiite. Agé de 81 ans, Michel Aoun, ex-chef d’état-major, est à la tête du plus grand parti chrétien. Après avoir longtemps guerroyé contre la Syrie et ses alliés libanais, il a finalement pactisé avec eux, notamment avec ce mini-Etat dans l’Etat qu’est le parti chiite Hezbollah – à la fois formation politique libanaise et puissante milice, armée par l’Iran et déployée en Syrie au service de Bachar Al-Assad.