Le Monde diplomatique

Mensuel critique d’informations et d’analyses

  • Vive la sociale !, par Philippe Descamps
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/DESCAMPS/56772 #st

    Bien qu’ayant essuyé plusieurs décennies d’imprécations et de diffamation, la Sécurité sociale reste très appréciée des Français. Si les arguments rationnels ne manquent pas pour comprendre cet attachement, il est rare de les retrouver dans la presse ou sur grand écran.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/42114 via Le Monde diplomatique

    • Le nouveau film de Gilles Perret rappelle avec clarté tous ces éléments . Grâce à des témoignages rares, il permet de mieux comprendre la genèse de l’une des plus belles réalisations collectives de la France moderne. Il donne en premier lieu la parole à l’un de ces nombreux militants syndicalistes de la Confédération générale du travail (CGT) qui n’eurent que quelques mois, en 1946, pour bâtir un édifice dont le budget dépasse aujourd’hui celui de l’État. À 96 ans, Jolfred Fregonara (mort en août dernier) raconte comment l’ambition de l’ordonnance du 4 octobre 1945, « organiser rationnellement une société juste et solidaire », amena les ouvriers à prendre eux-mêmes en main une solidarité collective pour en finir avec la charité et les angoisses du lendemain.

      Guidé par l’historien Michel Étiévent, le réalisateur haut-savoyard restitue avec précision le rôle d’Ambroise Croizat, ministre du travail et de la sécurité sociale de novembre 1945 à mai 1947, « le seul des quatre-vingt-deux ministres du travail de l’histoire à avoir connu la misère » dans sa Tarentaise natale. Et on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer en voyant le ministre « socialiste » François Rebsamen incapable de se souvenir du nom de son illustre prédécesseur. Décédé très jeune, en 1951, Croizat fut accompagné du siège de la CGT au cimetière du Père-Lachaise par un cortège d’un million de travailleurs lors de funérailles rappelant celles de Victor Hugo.

      #Gilles_Perret

    • Après Ma mondialisation, Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers et Les Jours Heureux , Gilles Perret continue avec La sociale son travail de cinéaste impliqué dans notre siècle de luttes et d’espoir.

      « La Sécu, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ».

    • Bon, la boite à lettre du blog de Lordon sur le Diplo ne passe plus, mes réponses à vos commentaires ont été censurées... Vite : je pense qu’il faut se méfier des gens qui depuis Nuit Debout passent en même temps sur les médias autrefois off et sur les médias mainstream. Le premier fut je crois le conseiller de El Khomri qui quitta le navire en perdition. Après on a l’inénarrable Laurence De Cock. Maintenant Lancelin (La-bas trouve que c’est une bonne nouvelle qu’elle ait eu le Renaudot, relégitimant les prix littéraires au passage, alors que c’était écrit dans la presse que c’était une blague entre amis organisée par les « concurrents » de l’Obs). Faudrait surtout que ça s’arrête tout de suite là, l’entre-soi parisien autour du Lieu-Dit, qui fait son casting. Je dis ça je dis rien. Mais il nous faut un intellectuel collectif, au service du plus grand nombre sans démagogie, pas des gens bien en place pour qui le monde est un spectacle et qui vit dans trois arrondissements. C’est la reproduction assurée de la structure là...