Andrea Dworkin : Derrière le mythe | TRADFEM
►https://tradfem.wordpress.com/2016/11/28/andrea-dworkin-derriere-le-mythe
Andrea connaissait intimement la #violence, elle utilisait cette connaissance pour travailler à la libération des autres et ne laissait jamais cette violence l’entraver ou l’arrêter. Andrea Dworkin n’avait rien d’une victime passive, comme on dit, bien qu’elle ait connu la #victimisation si commune à tant de #femmes, une victimisation qui est à la fois le fondement et l’objectif de la #domination masculine. Mais Andrea n’a pas pratiqué le #féminisme parce qu’elle avait été victimisée ; elle a pratiqué le féminisme parce que toutes les femmes sont victimisées et parce que le féminisme est notre mouvement de résistance collective. Ayant survécu à la violence sexuelle en tant qu’enfant, à la violence conjugale d’un partenaire et à une période de prostitution, Andrea était bien qualifiée pour enquêter sur le patriarcat et en disséquer le fonctionnement, avec une intelligence et une érudition aussi affûtées qu’un scalpel.