Le Phallus et le Pas tout, ou le zizi et la zézette
▻https://www.kisskissbankbank.com/le-phallus-et-le-pas-tout-ou-le-zizi-et-la-zezette
▻https://www.youtube.com/watch?v=tgBA_m_lwzI
#psychanalyse #crowdfunding
Le Phallus et le Pas tout, ou le zizi et la zézette
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Le précédent film de Sophie Robert:
▻https://www.dailymotion.com/video/x16d4fv_le-mur-ou-la-psychanalyse-a-l-epreuve-de-l-autisme_school
Ce film s’est répandu de façon virale dans le monde entier en quelques jours. Un mois plus tard, trois psychanalystes lacaniens (Eric Laurent, Esthela Solano-Suarez, Alexandre Stevens) ont intenté une procédure en urgence pour faire censurer le film. Dans un premier temps, ils ont été suivis dans leur demande par le TGI de Lille.
Deux ans plus tard, la cour d’appel de Douai a totalement réhabilité mon travail, libéré le MUR et débouté les 3 psychanalystes lacaniens de toutes leurs demandes ; les condamnant à me verser une provision de dommages et intérêts à valoir à l’issue d’une nouvelle procédure, pour réparation du préjudice moral et financier. Les trois psychanalystes à l’origine de la tentative de censure du film « Le MUR » ne se sont pas pourvus en cassation.
La censure du film « le MUR » pendant deux ans a stoppé net sa diffusion et surtout l’exploitation de la trilogie documentaire, dont le « Phallus et le Pas tout » est le premier volet, et dont « Le MUR » constituait un produit d’appel. En revanche elle a renforcé l’intérêt des journalistes qui se sont emparés de l’affaire, bien au delà des cercles de l’autisme. Jusqu’au New York Times !
Puisque @mona m’y pousse, je signale cette chronique à propos de cette saloperie de Mur de cette fausse réalisatrice, fausse journaliste, fausse productrice sans doute aussi :
►http://www.desordre.net/blog/?debut=2011-12-11#2939
De la même façon, la décontextualisation des concepts fonctionne à bloc. Dites le mot phallus dans trois circonstances, devant une assemblée de psychanalystes, dans la rue et dans une caserne, le même mot risque d’éveiller des images assez différentes dans l’esprit des interlocuteurs de ces trois contextes. Dans le cas qui nous occupe, lorsque Laurent Danon-Boileau ou Geneviève Loison parlent de phallus, ils ne peuvent pas savoir prospectivement que le public de leurs propos entendra « grosse bite ». En substance, la psychanalyse étrangement accouplée avec la psychiatrie dans ce film, c’est le Mal. Les psychanalystes étant au mieux des allumés et des illuminés se gargarisant de formules choquantes, « l’inceste maternel », « l’enfant-phallus » et j’en passe, de telles formules prises en dehors de leur contexte psychanalytique ayant tôt fait de de mettre les rieurs dans son camp. J’imagine qu’il serait inaudible pour ces évangélistes comportementalistes de leur rappeler que psychiatrie et psychanalyse sont des disciplines mitoyennes mais non strictement superposables, cela demanderait sans doute de trop à des esprits qui se satisfont vite de la stigmatisation à la fois de la psychanalyse — dans le jargon des parents d’enfants autistes passés du côté obscur du comportementalisme on dit la « psycacanalyse » — et par extension des intellectuels.
Avec le recul, relisant, je me dis que putain j’avais la pèche alors. Je serais bien incapable aujourd’hui d’écrire une telle chronique. Sans compter que je suis contraint de constater que les psychologues pour chiens, ce n’est pas une surprise, sont en train de gagner la bataille du lobby, ainsi la proposition de loi de Fasquelles qui sera débattue devant l’Assemblée et qui promet tout de même de poursuivre pénalement les psychanalystes qui prendraient en charge des personnes autistes.
C’est d’ailleurs étonnant comme impensé. Une personne autiste ne peut, dans l’optique des psychlogues pour chien, n’être qu’autiste , elle ne peut être considérée comme sujet AVANT d’être autiste.
Je me console, comme je peux, en me disant qu’un certain jeune homme cher à mon coeur, a pu cheminer jusqu’ici, et quel parcours !, en étant épargné de ces méthodes de psychologues pour chien.
merci @philippe_de_jonckheere
Un petit détour pour vérifier que « la » psychanalyse, ça n’existe pas
Mort de François Roustang, psychanalyste
▻http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/11/28/mort-de-francois-roustang-psychanalyste_5039752_3382.html
Vous allez rire, je suis invité à un débat à propos de la scolarisation des enfants autistes dans ma ville samedi suite à la projection d’un pseudo film de cette manipulatrice, en sa présence, je crois que je vais m’éviter un ulcère et ne pas y aller.
Une alternatives à l’ulcère, c’est de ne pas garder la tension en soi, par ex, le vomiting (faut de l’entrainement).
Yen a quand même des bien gratinées :
@rastapopoulos Oui, quand tu utilises les méthodes de montage de cette réalisatrice tu peux faire dire n’importe quoi à n’importe qui.
Ah et cc @bug_in bien sûr :)
@colporteur Je peux aussi choisir de ne pas me départir de mes habitudes du samedi, yoga le matin et travail dans le garage l’après-midi (et de cette façon combler mon retard dans la série #qui_ca).
Avec l’âge je commence à trouver fatigants les débats à l’issue de projections de films, parce que dès que tu commences à tenter d’argumenter que le film qui vient d’être projeté est, ne serait-ce que perfectible, tu te prends toute la salle contre toi, la salle est toujours du côté du film, quel que soit le film. Là j’ose pas imaginer. Et puis, sur le sujet, notre hôte de ce fil de discussion (@supergeante) en sait quelque chose, je ne suis pas calme, bien trop ému (et donc finalement assez con).
J’aurai plutôt tendance a dire que ce sont des (pas tous, j’en connais) psychanalystes qui disent n’importe quoi.
La discipline n’ayant pas de cadre expérimental, ni « disciplinaire » ils ont déjà du mal a s’entendre sur les mots. Sans parler des « maux » sans vouloir faire du lacanisme.
Pour ceux qui est de l’autisme, souvent pour la psychanalyse ça revient a dire que c’est la faute de la mère : emballer c’est peser. Es ce que ça, c’est considérer le sujet en premier ?
Quand a la réduction lyrique du comportementalisme aux travaux de pavlov (et son chien, on aura compris) qui dates du début des sciences psychologiques, heureusement qu’il y a eu d’autres travaux entre temps et que l’on considère une progression possible, et toujours discutable. Les TCC ne considère pas les gens comme des phénomène a mettre en boite, c’est précisément (en tout cas aujourd’hui) par respect de l’individu et de ses choix personnels, que les TCC se contentent de parler de leur comportements, que les intentions sont discutés, qu’une confrontation entre ce que l’on veux, ce que l’on fait est mise en avant etc.
L’avantage final étant une possibilité d’évaluation scientifique de la méthode, que la psychanalyse a souvent refusée.