• America first, Goldman Sachs second !
    http://www.latribune.fr/opinions/editos/america-first-goldman-sachs-second-621571.html

    Durant la campagne, Donald Trump a accusé Hillary Clinton d’être "contrôlée" par Goldman Sachs. Aujourd’hui, le milliardaire embauche des hauts cadres de la banque d’investissement à des postes clés de son administration.

    Durant sa campagne, Donald Trump n’a eu de cesse d’accuser son adversaire Hillary Clinton d’être la marionnette de Wall Street, en particulier celle de la banque d’investissement Goldman Sachs. Il avait également utilisé cet argument pour éliminer un de ses concurrents républicains Ted Cruz. Hillary Clinton, il est vrai, avait empoché la coquette somme de 675.000 dollars pour trois discours prononcés devant un parterre d’employés de Goldman Sachs. Prestation qu’en tant que candidate, elle a traîné comme un boulet.

    Rappelons-nous que le milliardaire Donald Trump se présentait devant ses auditoires populaires comme celui qui se voulait « anti-establishment ». Même s’il n’allait pas jusqu’à dire que « la finance était son ennemie », comme l’avait fait François Hollande, il a réussi à faire croire qu’il ne faisait pas partie de l’élite.

    Aussi, aujourd’hui, l’électeur « trumpien » doit être surpris par les nominations dans la future administration. Steven Mnuchin, occupera le poste de secrétaire au Trésor, Wilbur Ross, celui de secrétaire au Commerce et Gary Cohn pourrait prendre celui de secrétaire au Budget. Ils ont une point commun avec Trump, ils sont milliardaires - un signe de réussite aux Etats-Unis -, et une différence commune, ils sont ou ont été tous les trois membres de la direction de Goldman Sachs.

    Et même Steve Bannon, le sulfureux conseiller de Donald Trump, qui se situe plutôt à l’extrême droite de l’échiquier politique américain, a commencé sa carrière comme employé chez Goldman Sachs.