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Enseignant en philosophie. Naturalisme vitaliste rationaliste, Vision écologique de l’histoire des vivants (Kinji Imanishi - Virginie Maris), Athée, anticlérical, antithéiste (contre les religions, pas contre les croyants) Anarchisme (Tchouang Tseu, Gunther Anders, Bertrand Russell et Murray Bookchin), Antipatriarcat.

  • Comment les anti-IVG détournent les études scientifiques

    une poignée d’auteurs et d’études sont cités des dizaines de fois pour défendre une idée principale : les risques psychologiques de l’avortement. En creusant un peu, on s’aperçoit vite que les études citées sont soit complètement déformées, soit mises en doute par la communauté scientifique, soit rédigées par des activistes reconnus du mouvement « pro-vie ». Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes qui sont reprises par l’ensemble de ces sites français comme de leurs homologues américains pro-life.

    Risque de cancer du sein ? En fait revue de propagande, conclusions réelles évincée, cherry picking . Une revue de propagande monté de toute pièce :

    le Journal of American Physicians and Surgeons. Cette publication au nom apparemment bien sérieux est, en fait, très controversée. Elle dépend de l’Association américaine des médecins et chirurgiens, une association ultra-conservatrice qui s’affiche contre « l’intrusion » du gouvernement dans la médecine et qui affirme notamment qu’être homosexuel réduit l’espérance de vie de vingt ans…

    Risque psycho-comportementaux ? Un « Syndrome post-avortement » sans fondement scientifique .
    Le « syndrome post-avortement » est une invention conceptuelle du militant anti-IVG Vincent Rue. Ce syndrome n’existe pas, comme l’indique l’Association des psychologues américains et l’Association des psychiatres ainsi que L’ICD 10 (la classification statistique des maladies recensées par l’OMS).

    Le taux de mortalité plus élevé des femmes ayant avorté ? Pas de lien de causalité démontré . Ce n’est pas la mortalité qui est en question dans l’étude, mais le suicide. Le suicide existe chez des personnes après qu’elles aient avortés… mais ces suicides ne sont pas causé par l’avortement lui-même. Dans l’ensemble les personnes ayant avortés n’ont pas un taux de suicide spécifiquement plus élevé.

    http://www.liberation.fr/desintox/2016/12/01/comment-les-anti-ivg-detournent-les-etudes-scientifiques_1532339