• Y aura-t-il une jurisprudence EDF/Anonymous ? | Reflets
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    Par exemple, si l’on suit le raisonnement développé dans les articles publiés ici ou là, je suis moi-même un dangereux Anonymous. D’une part, je suis présent épisodiquement sur les canaux de discussion sur IRC dans lesquels les Anonymous discutent. Pire : lorsqu’une cible est désignée, parfois, j’entre l’URL dans mon navigateur et je m’y rends. Et pour vérifier si elle tombe ou pas, je reloade la page, ou je circule sur le site.

    Par exemple, lorsque l’Elysée était sous le feu d’un DDoS la semaine dernière, mon IP a été enregistrée par ce site à de nombreuses reprises. Suis-je pour autant un des auteurs du DDoS ? Indirectement peut-être. Pourtant, je ne suis qu’un utilisateur lambda du site.

    Il me semble qu’une #jurisprudence EDF/Anonymous serait la bienvenue. Car dans l’affaire en cours, il ne serait pas inutile que la justice explique clairement qu’un agrégateur/raccourcisseur de liens n’est pas un moyen mis à disposition pour que d’autres procèdent à un DDoS. Pas plus que le Webmail proposé par Google n’est un tel outil. Pas plus que MSN n’est un tel outil. La plupart des technologies de communication sont neutres.

    Il ne serait pas inutile que la justice explique clairement que la détention d’un masque de Guy Fawkes, la détention de tel ou tel flyer, d’un tee-shirt Che Guevara, d’une affiche vantant les mérite de la Fraction Armée rouge, de l’UMP ou même, un T-Shirt recommandant l’élection d’Edouard Balladur, ne sont pas des motifs nécessaires pour déclencher une enquête de la DCRI, ni ne devraient mener quelqu’un devant un juge d’instruction.

    #Anonymous #Ddos