marielle 🐱

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • En Syrie, la fĂȘte est finie pour les charlatans
    â–șhttp://arretsurinfo.ch/en-syrie-la-fete-est-finie-pour-les-charlatans

    Avec la prochaine libĂ©ration d’Alep, le rĂȘve des charlatans de la rĂ©volution syrienne vire au cauchemar, il prend des allures d’enfer dantesque. AprĂšs des annĂ©es de proclamations ronflantes sur la « victoire imminente » des insurgĂ©s, cette aventure qui n’avait de rĂ©volution que le nom tourne au dĂ©sastre. Elle s’effondre de toutes parts, disparaissant sous ses propres dĂ©combres. AprĂšs les rodomontades, voici la dĂ©bandade ! Hagards, hirsutes, les desperados du takfir, exhumant de leur trou leurs carcasses fatiguĂ©es, finiront par se rendre les uns aprĂšs les autres. Alep devait ĂȘtre la « capitale de la rĂ©volution syrienne ». Erreur. Elle est le cimetiĂšre d’une contre-rĂ©volution sponsorisĂ©e par Riyad. Abandonnant le terrain face Ă  l’armĂ©e nationale, les mercenaires wahhabites, dĂ©sormais, ont le choix entre la mort ou la reddition.

    Par Bruno Guigue — 07 dĂ©cembre 2016

    ▻http://arretsurinfo.ch/syrie-mais-pourquoi-veulent-ils-eliminer-bachar-al-assad-alors-quil-fau

    #désinformation

    « Chute d’Alep » pour les mĂ©dias ou « LibĂ©ration » ?

    • Il en rĂ©sulta une farce sanglante, dĂ©sormais ensevelie sous les gravats de cette ville martyrisĂ©e par une guerre impitoyable que provoqua l’appĂ©tit de domination impĂ©rialiste alliĂ© au fanatisme sponsorisĂ© de desperados crĂ©tinisĂ©s jusqu’au dernier centimĂštre cube de leur cerveau. Le pire n’est jamais sĂ»r, dit-on, mais on eut droit Ă  tout ce qu’il Ă©tait possible de faire, y compris l’inimaginable ! Des dirigeants occidentaux qui prĂ©tendent combattre les terroristes tout en leur procurant des armes au nom des droits de l’homme. Des puissances Ă©trangĂšres qui infligent un embargo sur les mĂ©dicaments Ă  des populations civiles coupables de ne pas combattre leur gouvernement. Des familles royales sanguinaires et dĂ©bauchĂ©es qui donnent des leçons de dĂ©mocratie tout en sponsorisant la terreur. Des intellectuels français qui exigent comme un impĂ©ratif moral le bombardement d’un pays qui ne nous a rien fait. C’est un triste privilĂšge, mais il faut reconnaĂźtre que le drame syrien a gĂ©nĂ©rĂ© un impressionnant florilĂšge de saloperies.

      Je plussoies sur l’ensemble.
      Ces monarchies nous corrompent au point de ramener nos sociĂ©tĂ©s Ă  une fĂ©odalitĂ© identique Ă  la leur... Le capitalisme n’est pas seul en cause dans toutes ces horreurs.

    • Ils sont oĂč les twittos yĂ©menites qui nous montrent leurs villes bombardĂ©es par les dĂ©mocrates saoudiens avec une phrase du genre « this may be my very last video, but it is important for me to show you what is happening here » ? Et les twittos de Mosoul ? Ah non, on me dit dans le poste que les journalistes ne peuvent pas aller lĂ  oĂč les combats sont les plus violents et que donc on n’aura pas d’images de ces endroits lĂ , mais comme c’est les gentils qui sont Ă  l’attaque, lĂ , c’est normal qu’on montre pas des immeubles dĂ©truits.

      Vive la Guerre demandĂ©e Ă  corps et Ă  cris par les vrais progressistes (pas les faux qui sont sur SeenThis) qui s’émeuvent quand on leur montre dans leur vrai Twitter qui ne ment pas les vraies atrocitĂ©s des destructions faites par les vrais mĂ©chants. Parce que les vraies destructions des vrais mĂ©chants, elles ne parviennent pas Ă  couper l’Internet des vrais gentils qui nous montrent peut ĂȘtre leur derniĂšre vidĂ©o de leur vraie vie.

    • Non rien n’est simple :

      Une rhétorique religieuse qui transcende les clivages

      Qui sont les rebelles syriens ? par Bachir El-Khoury (Aperçu)

      AprĂšs quatre ans de guerre, la bataille d’Alep reste cruciale pour l’avenir de la Syrie. AssiĂ©gĂ©s depuis septembre par les forces progouvernementales dans la partie est de la ville, les insurgĂ©s appartiennent essentiellement Ă  des mouvements islamistes. Mais leurs milices n’ont pas le monopole de la radicalisation, de l’intĂ©gration de combattants Ă©trangers ou du discours religieux.

      La multitude et la diversitĂ© des acteurs armĂ©s qui participent Ă  la bataille d’Alep, et dont beaucoup viennent de l’étranger, expliquent la durĂ©e et l’extension du conflit syrien. Pour rendre compte de la situation, il importe d’éviter les simplifications dans la terminologie employĂ©e au sujet des combattants. Identifier tant les troupes « rebelles » que les forces qui soutiennent l’armĂ©e rĂ©guliĂšre suppose aussi de comprendre leurs idĂ©ologies et leurs projets politiques. Les informations recueillies auprĂšs de chercheurs et de personnes prĂ©sentes sur le terrain peuvent cependant diverger, en particulier quant au nombre de combattants. Il convient donc de les prendre avec prĂ©caution.

      S’agissant de l’opposition armĂ©e au rĂ©gime de M. Bachar Al-Assad, on discerne trois types de groupes : ceux qui combattent de façon autonome, ceux qui fusionnent entre eux et ceux qui coordonnent leurs assauts Ă  travers une « chambre d’opĂ©rations » (ghourfat al’ñmaliyyat). À Alep-Est, oĂč vivraient encore environ 250 000 personnes, ainsi que dans les bastions rebelles proches, deux « chambres d’opĂ©rations » principales rassemblent au total entre 10 000 et 20 000 hommes. La premiĂšre, baptisĂ©e JaĂŻch Al-Fatah (ArmĂ©e de la conquĂȘte), reprĂ©sente prĂšs d’un tiers des soldats rebelles. Elle est notamment composĂ©e du Front Fatah Al-Cham, l’ex-Front Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaida), et de ses alliĂ©s.

      Plus modĂ©rĂ©e, la coalition Fatah Halab (ConquĂȘte d’Alep) rassemble plusieurs factions proches des FrĂšres musulmans ou affiliĂ©es Ă  l’ArmĂ©e syrienne libre (ASL). Cette coalition reprĂ©senterait environ la moitiĂ© des effectifs qui combattent le rĂ©gime et ses alliĂ©s dans la rĂ©gion, selon Fabrice Balanche, maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’universitĂ© Lyon-II. Les 15 Ă  20 % restants correspondent Ă  une dizaine de petits groupes indĂ©pendants sans idĂ©ologie clairement affichĂ©e, qui gravitent autour de ces deux pĂŽles majeurs (voir la carte ci-dessous).

      Dans l’ouest de la ville et ses environs, qui comptent prùs de 1,2 million d’habitants, les (...)

      â–șhttps://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/EL_KHOURY/56922
      Suite de cet excellent article en page 9 du Diplo...

    • Et sur la #dĂ©sinformation concernant la guerre en Syrie... et pour mettre encore un peu plus d’huile sur le feu...

      [VidĂ©o] ONU : Une journaliste dĂ©monte en deux minutes la rhĂ©torique des mĂ©dias principaux sur la Syrie

      Les mĂ©dias occidentaux se basent-ils toujours sur des sources crĂ©dibles dans leurs reportages sur la Syrie ? La rĂ©ponse de cette journaliste canadienne a laissĂ© sans voix son interlocuteur.

      ▻http://arretsurinfo.ch/video-onu-une-journaliste-demonte-en-deux-minutes-la-rhetorique-des-med
      #Eva_Bartlett
      #casques_blancs #white_helmets #Syrian_Observatory_For_Human_Rights

    • Cette vidĂ©o de Eva Bartlett donc :
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=0DZSPy5KkWg

      (je ne sais pas s’il y a d’autres copies de cette vidĂ©o que chez RT, parce que du coup, quand on montre des interviews qui peuvent ĂȘtre intĂ©ressantes, ici une journaliste interrogĂ©es Ă  l’ONU, le fait que la vidĂ©o soit montĂ©e ou hĂ©bergĂ©e par RT suffit Ă  ce que plein de gens ne la regardent pas, ou au moins balaye d’un revers de main sans rĂ©pondre sur le contenu
)

    • Oui, c’est consternant, au sujet de RT : La propagande, c’est forcĂ©ment les autres.

      Une vidĂ©o de Nicole Ferroni est pas mal partagĂ©e au sujet de la Syrie, vidĂ©o hĂ©bergĂ©e par un mĂ©dia Ă©tatique indĂ©pendant et Ă©quilibrĂ©. Elle semble faire l’unanimitĂ© du type « parle Ă  mes tripes, ma tĂȘte est malade »... En plus, il se peut qu’elle y dise des choses tout Ă  fait justes... Mais zut.