• Offrir une poupée à son fils… et subir une déferlante sexiste et homophobe sur Twitter
    http://www.rtbf.be/info/medias/detail_offrir-une-poupee-a-son-fils-et-subir-une-deferlante-sexiste-et-homophob

    Tout est parti d’un tweet d’un père de famille, expliquant comment son fils de 4 ans s’est senti l’obligation de demander s’il pouvait avoir une poupée pour Noël, parce que, "les poupées c’est pour les filles ?". Et qu’en plus c’est sur les pages roses des catalogues de Noël. — Permalink

    #société

    • Ce papa fait le buzz !
      Il a tout fait pour, en utilisant son fils de 4 ans pour ça.
      Immonde ce mec.

      Comme tout est archivé maintenant sur le web, dans 20 ans quand le fils postulera à un job, on lu posera des questions là dessus.
      Immonde ce papa.

    • J’avais pas fait gaffe au fait qu’il utilise son véritable nom. C’est effectivement dangereux pour son fils.

      Au passage je releve qu’il a bénéficié d’un gros buzz qui est en relation avec son privilège de genre et de classe.

    • Ahah. Pas sûr que vous ayez tout compris alors. C’est du « sexisme ordinaire » ce genre de réflexion. Où est le problème qu’un petit garçon veille jouer à la poupée ? Quel est le danger ? Je pense que dans 20 ans le petit gars sera fier de son père.

    • Quand au « gros buzz », si @mad_meg y voit un « privilège de genre et de classe » et @bce_106_6 un quidam, peut-être ne connaissent-ils pas Numerama ?

      Pour information Numerama reçoit environ 2 millions de visites par mois et son fondateur est, comment dire, un peu connu auprès des médias...

      Et c’est une bonne chose que cette histoire soit largement diffusée.

    • Que le fils soit fière de son père ne change rien au problèmes de discriminations qu’il pourrait subir suite à la divulgation de son nom sans son accord par son père.
      D’autre part ce genre d’anecdotes de cis-hétéro-sexisme n’a pas besoin d’être qualifié d’ordinaire, elle est au fondement de l’oppression des femmes et assimilé·e·s par les hommes. Quant ce sont les femmes qui en parle elles n’ont pas autant d’attention, et d’ailleurs elles sont rarement à la tête d’organes de pouvoir comme la press. Ici on a un père qui s’autofélicite en publique et cela en exposant son fils aux cis-sexistes. Qu’il le fasse pour une bonne cause n’empêche pas qu’on peut s’interroger sur le moyens et le sexisme qu’il valide lui même au passage sur le prétendu partage « naturel » des tâches domestiques avec sa compagne.

    • Je crois que ce genre d’évènement fait réaliser à ce père ce qu’est le sexisme et la norme hétéro-sexuée de la société contre laquelle il ne fait pas bon s’éloigner, au contraire. Et qu’il a raison de dénoncer cet état de fait. Et le môme porte peut-être le nom de sa mère ? Il serait d’ailleurs temps de s’y mettre à transmettre les noms des femmes !

    • Il porte peut être le nom de sa mère mais ca m’étonnerais. Dans le meilleur des cas je pense qu’il porte de nom de sa mère en second. A mon avis vu le besoin de cookies de ce père, si son fils portait seulement le nom de sa mère ou le nom de sa mère en premier, le père n’aurais pas manqué de le mentionné. Pour la transmission du nom, je pense que c’est un des fondement de l’oppression patriarcale et attribut de la domination des hommes ; voire Tabet sur l’appropriation des enfants porté par les femmes. Personnellement je désapprouve les hommes qui transmettent leur nom à leurs compagnes et aux enfants qu’elles portent, et ca fait du monde. Le fait d’accoler le nom de la mère en second n’est pas suffisant à mes yeux car le nom de la mère disparaît automatiquement à la génération suivante si il est placé en second. Que les hommes se mettent en second sur ce terrain là me semble important. C’est un symbole fort et ca leur coûte pas cher et pourtant les hommes sont bien peu nombreux à renoncer à l’exercice de cette domination là.

      Ce père à bien sur raison de parler de ce cis-sexisme. J’ai jamais dit de contraire. Par contre il dit un tas de choses incohérentes sur le partage « naturel » des tâches domestiques dans son couple et son texte est truffé de remarques superflus qui lui servent à se gonflé l’ego. D’abord il dit que c’est sa femme qui participe le plus dans les tâches domestiques et pourtant il dit aussi qu’il fait tout le jardinage, tout le bricolage, tout le ménage et la moitié des soins à son fils depuis sa naissance. Alors comment sa femme peut en faire plus que lui si elle ne fait ni le jardinage, ni le bricolage, ni le ménage, et s’occupe à moitié du temps de son fils ? Est-ce qu’elle cuisine 16h par semaine ? Ca me semble incohérent. Le fait qu’il parle d’un partage naturel de ces tâches dans son couple me semble aussi problématique (le coté essentialiste du truc). Je dit pas que c’est pas bien de dénoncer le sexisme des jouets, les féministes, LGBTQI+ le font depuis des années de manière plus cohérente et interessante que ce père et pourtant elles ne jouissent pas de la visibilité dont bénéficie le moindre père vaguement antisexiste qui récupère a son compte et en les déformant, les luttes féministes (et aussi transféministe, Queer, LGBTQI+).

    • Bien sûr ! Le syndrome de Cassandre joue à plein. Le magistère de la parole est toujours et encore un attribut masculin, la parole des femmes ne porte pas. Vous mariez pas les filles, pas de ménage, pas de partage des tâches, pas de « conciliation ». L’humanité est une boiteuse avec sa grande jambe mâle, et sa petite jambe femme. PS Désolée pour le retard ou l’absence de réponses, je ne trouve pas les signalements de commentaires sur SeenThis.