enuncombatdouteux

NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Les limites physiques à la croissance sont à notre porte, l’effondrement menace, mais nous ne le voyons pas, par Alexis Toulet

    http://www.pauljorion.com/blog/2016/12/19/les-limites-physiques-a-la-croissance-sont-a-notre-porte-leffondrement-m

    Dans un monde fini, la croissance économique peut-elle continuer indéfiniment ?

    Beaucoup comprennent intellectuellement que non, et pourtant les preuves que nous approchons des limites physiques à la croissance sont largement négligées, comme si la question ne nous concernait pas, comme si elle ne devait se poser que dans un avenir lointain.

    Bien pire, les risques que l’atteinte des limites provoque un effondrement économique plutôt qu’un simple plafonnement de la prospérité, risques qui se précisent de plus en plus, ne sont ni aperçus ni discutés en dehors de cercles très réduits.

    Comment un tel aveuglement est-il possible ? A quelles limites et quels risques l’économie mondiale fait-elle face à court/moyen terme ? Gail Tverberg, analyste des liens entre énergie et économie et notamment des impacts prévisibles des limites sur les ressources naturelles, mène l’enquête.

    Si nous abandonnons notre système économique à base d’endettement, nous perdons la capacité d’extraire le pétrole et les autres ressources qui nous apparaissent facilement disponibles. Nous pouvons avoir une économie simple et locale, peut-être basée sur le bois comme source d’énergie principale, sans endettement. Mais il semble peu probable que nous puissions conserver une économie mondiale fournissant le gîte et le couvert à 7,2 milliards de personnes.

    Ce qui rend la situation si inquiétante est que la finance semble être maintenant proche d’une crise. L’endettement autre que public n’a pas cru très rapidement depuis 2008. Les gouvernements ont tenté de résoudre le problème en gardant les taux d’intérêt très bas et en utilisant l’assouplissement quantitatif. Maintenant les Etats-Unis commencent à réduire le rythme de l’assouplissement. Si les taux d’intérêt devaient augmenter beaucoup, nous verrions probablement revenir la récession, avec beaucoup de licenciements. Si cela arrivait, les banqueroutes redeviendraient un problème et le crédit s’assècherait comme à la fin 2008. Sans crédit, le prix de toutes les matières premières tombera, comme à la fin 2008. Sans la magie transitoire de l’assouplissement, les nouveaux investissements, même dans le pétrole, seront sabrés.Les gouvernements devront réduire leur taille et pourraient même s’effondrer.