Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • Une déclaration collective de féministes concernant l’élection de #Donald_Trump
    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/27/une-declaration-de-chercheuses-dactivistes-et-dartistes-feministe

    Le mardi 8 novembre 2016, une importante minorité de l’électorat américain a choisi d’envoyer à la Maison Blanche le milliardaire Donald Trump, un sexiste avoué et un raciste impénitent, qui a passé près de quarante ans à s’en prendre aux personnes les plus vulnérables. Le fait d’asperger de sa haine les femmes, les personnes de couleur, les immigrant·e·s, les musulman·e·s et les personnes handicapées est la forme la plus cohérente et la plus documentée d’engagement public de Trump. Cet homme s’est vanté d’avoir agressé sexuellement des femmes parce que, comme il l’a avoué à la légère, sa célébrité lui a facilité la tâche. Nous pouvons seulement prendre pour acquis qu’un climat d’hostilité et une anxiété sur ce qui risquait d’arriver à ses victimes ont contribué à cette dynamique. Le changement politique auquel nous assistons maintenant, y compris la nomination au cabinet du président élu de personnes reconnues pour leur intolérance, réaffirme le mépris envers et la vulnérabilité structurelle de toute personne qui n’est pas blanche, mâle, droite, cisgenre, non handicapée et de classe moyenne ou supérieure.
    En tant que communauté de chercheuses, d’activistes et d’artistes féministes, nous affirmons que le temps d’agir est maintenant. Nous ne pouvons pas endurer quatre années de présidence d’un Trump sans nous doter d’un plan.

    Version originale : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScM6SDWMqgAl5YHpGyQsXBBRjK58CXd6KIunPzGbXMhcktDVQ/viewform?c=0&w=1

    #élections_américaines #antiracisme #féminisme #islamophobie

    • Il ne s’en est pas vanté, mais Jane Doe l’accuse de viol :

      Jane Doe says that as a 13-year-old, she was enticed to attend parties at the home of Jeffrey Epstein with the promise of money modeling jobs. Mr. Epstein is a notorious “billionaire pedophile” who is now a Level 3 registered sex offender — the most dangerous kind, “a threat to public safety” — after being convicted of misconduct with another underage girl.

      Jane Doe says that Mr. Trump “initiated sexual contact” with her on four occasions in 1994. Since she was thirteen at the time, consent is not an issue. If Mr. Trump had any type of sexual contact with her in 1994, it was a crime.

      On the fourth incident, she says Mr. Trump tied her to a bed and forcibly raped her, in a “savage sexual attack,” while she pleaded with him to stop. She says Mr. Trump violently struck her in the face. She says that afterward, if she ever revealed what he had done, Mr. Trump threatened that she and her family would be “physically harmed if not killed.” She says she has been in fear of him ever since.

      http://www.huffingtonpost.com/lisa-bloom/why-the-new-child-rape-ca_b_10619944.html