Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Pourquoi ce ne sont pas toujours les plus compĂ©tents qui sont promus - Le Temps
    ▻https://www.letemps.ch/economie/2016/12/15/ne-toujours-plus-competents-promus

    Les lois de Parkinson, de Peter et autres posent enfin la question de la place de la mĂ©ritocratie dans nos sociĂ©tĂ©s, ce systĂšme sociopolitique dans lequel les pouvoirs sont confiĂ©s aux plus qualifiĂ©s. Dans S’orienter dans la vie : la sĂ©rendipitĂ© au travail ?, Francis Danvers rappelle qu’aucune sociĂ©tĂ© humaine dans l’histoire n’est vĂ©ritablement mĂ©ritocratique.

    Ainsi, en France par exemple, « en dĂ©pit de la tyrannie des diplĂŽmes pour l’accĂšs aux positions professionnelles les plus Ă©levĂ©es dans la hiĂ©rarchie sociale, on peut s’apercevoir que le mĂ©rite scolaire n’est pas automatiquement reconnu et valorisĂ© dans la vie sociale et professionnelle. » Les amitiĂ©s, les affinitĂ©s Ă©lectives, la naissance et d’autres critĂšres encore pĂšsent parfois plus lourds que les Ă©tudes.

    #médiocratie

    • Sur ce thĂšme je mets ici une contribution rĂ©cupĂ©rĂ©e sur linkedin, que j’avais trouvĂ©e trĂšs clairvoyante

      la clarification de la posture et du rîle du manager pour qu’il soit reconnu comme un METIER et non plus comme une fonction

      et encore fonction c’est dĂ©jĂ  pas mal. Il faudrait dĂ©jĂ  que le terme « manager » ne dĂ©signe plus un privilĂšge, ni un statut...

      ▻https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-le-manager-bienveillant-est-il-une-perle-rare-lebeau?trk=hp-feed-

      Nous avons tous connu des expĂ©riences « mĂ©morables » avec un manager.

      Deux raisons pouvaient l’expliquer :

      Il / elle n’avait aucun talent pour nous accompagner dans le dĂ©veloppement de nos compĂ©tences ni pour fĂ©dĂ©rer l’équipe ;
      Son comportement comme ses manquements entrainaient un besoin sécuritaire de ne plus subir des conséquences nuisibles à notre bonne santé et équilibre entre nos vies professionnelles et personnelles.

      Nous nous sommes donc tous rĂ©solus Ă  quitter l’entreprise dans laquelle pourtant, nous serions bien tous restĂ©s quelques annĂ©es supplĂ©mentaires


      
 On comprend aisĂ©ment pourquoi « Plus de 50 % des dĂ©parts serait dus Ă  une mauvaise relation avec un supĂ©rieur »1

      La crise que nous traversons depuis plusieurs annĂ©es n’a fait qu’apporter un terrain favorable Ă  la brutalisation des rapports interpersonnels.

      Les comportement tyranniques, autoritaires et malveillants se sont dĂ©veloppĂ©s et concourent Ă  dĂ©motiver les individus comme les Ă©quipes. Les souffrances psychologiques qui en dĂ©coulent peuvent ĂȘtre dĂ©sastreuses.

      Dans cet environnement incertain et complexe mais Ă©galement peut-ĂȘtre aussi pour se prĂ©munir des Risques Psycho Sociaux (RPS), les entreprises prennent conscience de l’urgence de remettre de l’Humain et de la Bienveillance au cƓur de leurs prĂ©occupations, de leurs enjeux et de leurs stratĂ©gies.

      Bonne nouvelle me direz-vous !

      Si ces intentions me semblent aller dans la bonne direction, il me semble indispensable aussi que ces intentions soient suivies d’un changement fondamental. Ce dernier concerne la clarification de la posture et du rîle du manager pour qu’il soit reconnu comme un METIER et non plus comme une fonction.

      Ainsi, en remplissant son rĂŽle charniĂšre dans l’organisation, les transformations que nous devons opĂ©rer auront bien plus de chance d’aboutir...

      Ainsi, Pourquoi le "Manager bienveillant" est-il une perle rare ?

      –--------------------------- Qu’est-ce qu’un manager bienveillant ? -------------------------

      PlutĂŽt surprenant de qualifier le manager ou management de bienveillant
Ne pouvons-nous pas considĂ©rer ce terme comme un plĂ©onasme ?

      A moins qu’il ne s’agisse d’une figure de style oĂč expression collective volontairement utilisĂ©e pour justement prĂ©ciser la posture essentielle et trop souvent absente de ceux qui ont pour objectif d’amener une Ă©quipe Ă  atteindre ses objectifs, qu’ils soient qualitatifs ou quantitatifs.

      Partant du principe que la plupart de ce qui se produit tire son origine dans un passĂ© plus ou moins lointain, si cette expression s’est ancrĂ© durablement dans les prĂ©occupations de chacun d’entre nous, collaborateur, manager ou dirigeant, il y a bien des raisons Ă  cela
 mais lesquelles ?

      Vous avez dĂ©couvert le dessin de FrĂ©dĂ©ric Debailleul pour illustrer mon propos et apporter quelques explications qui me sont venues Ă  l’esprit :

      · Un partage d’expĂ©riences douloureuses ;

      · Des incomprĂ©hensions entre les intentions et les actes ;

      · Des observation de situations ubuesques ;

      · Des fondamentaux de la biensĂ©ance qui seraient relayĂ©s Ă  un vague souvenir brumeux et lointain


      Ainsi, dans la continuitĂ© de l’article que j’ai Ă©crit prĂ©cĂ©demment sur les qualitĂ©s qui pouvaient permettre Ă  un manager de devenir un « bon manager », ne pensez-vous pas que la « bienveillance » n’est juste qu’une qualitĂ© intrinsĂšque, Ă©vidente du « bon manager » ?

      Pour ceux qui n’ont pas lu mon prĂ©cĂ©dent article, voici les qualitĂ©s d’un « bon manager » pour Lori Goler, la Directrice des Ressources Humaines de Facebook :

      · Etre attentif Ă  chaque membre de l’équipe ;

      · CrĂ©er des opportunitĂ©s de croissance ;

      · Donner des explications et fixer des objectifs ;

      · Faire un feedback rĂ©gulier ;

      · Fournir une aide prĂ©cieuse ;

      · Rendre l’équipe responsable de sa rĂ©ussite ;

      · Reconnaßtre quand le travail est bien fait.

      En fonction des organisations, de leurs contexte, objectifs, culture d’entreprise, activitĂ©s, posture commerciale et types de business notamment, le contenu opĂ©rationnel de la fonction de « manager » peut revĂȘtir une panoplie d’activitĂ©s diffĂ©rentes.

      Il n’en demeure pas moins certains points communs, lorsqu’on s’intĂ©resse Ă  ces critĂšres Ă©voquĂ©s par Directrice des Ressources Humaines de Facebook : l’empathie, l’ouverture aux autres et l’altruisme.

      Alors pourquoi avons-nous trop souvent l’impression que ces Ă©lĂ©ments de « savoir-ĂȘtre » sont si rares chez nos managers ?

      Un dĂ©but de rĂ©ponse pourrait peut-ĂȘtre se trouver dans l’observation terrain de nos diffĂ©rentes expĂ©riences.

      –----------------------------Comment devient-on manager ?----------------------

      Si l’on s’intĂ©resse Ă  l’expĂ©rience et origine des managers, je vous propose une segmentation des diffĂ©rents types de manager.

      En reconnaissez-vous parmi les 4 ci-dessous ?

      Le "Super Expert" : celle ou celui qui excellait Ă  un poste opĂ©rationnel et qui voit son Ă©volution professionnelle passer par la voie « royale » du management. C’est sans compter le principe de PETER expliquant trĂšs bien comment chaque employĂ© tend Ă  s’élever Ă  son niveau d’incompĂ©tence

      Le "diplĂŽmĂ© / super diplĂŽmĂ©" : A l’exception de quelques sociĂ©tĂ©s, force est de constater qu’en France, nous continuons toujours Ă  accorder autant d’importance au diplĂŽme ou Ă  la Grande Ecole alors qu’in fine, ils ne sont la garantie de rĂ©ussite dans la vie professionnelle. Nous verrons pourquoi dans quelques lignes.

      "L’opportuniste" : Dans un contexte en transition oĂč l’entreprise doit rĂ©agir trĂšs vite, suite Ă  un dĂ©part prĂ©cipitĂ© d’un manager, une rĂ©organisation, un rachat par exemple, elle se trouve souvent dans une position dĂ©licate lorsqu’il s’agit de remplacer un manager. L’opportuniste c’est donc celle ou celui qui va, grĂące, le plus souvent Ă  sa proximitĂ© avec les « dĂ©cideurs » bĂ©nĂ©ficier d’un coup de pouce pour occuper une fonction pour laquelle il ne dispose pas Ă  l’évidence des qualitĂ©s ou du potentiel de savoir / savoir-ĂȘtre / savoir-faire idĂ©al pour le poste.
      Le "bon" manager : C’est notre perle rare. Nous allons le dĂ©couvrir plus loin...

      –----------------------- Pourquoi les « bons » managers sont si rares ? ---------------------

      Le manager « Super Expert »

      Prenons l’exemple d’un ingĂ©nieur informatique ou tĂ©lĂ©com.

      Combien d’entre nous qui avons Ă©voluĂ© ou Ă©voluons encore dans l’univers des Telecom avons-nous connu de manager "Super Expert" dans un domaine technique mais complĂštement dĂ©pourvu de la moindre empathie ?

      Ce profil de manager dont la tendance naturelle comportementale est l’analytique / Bleu (2) est le plus souvent un expert dans son domaine de compĂ©tences. En revanche, lorsqu’il devient responsable d’une Ă©quipe, il se retrouve le plus souvent dĂ©muni et son manque d’empathie naturelle peu mĂȘme entraĂźner des consĂ©quences dĂ©sastreuses sur la motivation et l’équilibre de son Ă©quipe. En effet, il peut ne pas se rendre compte que certains de ses collaborateurs sont en souffrance (burn / bore out) car il ne s’en prĂ©occupe pas. IndĂ©pendant et communicant peu, il est orientĂ© vers l’atteinte de l’objectif ou la rĂ©alisation opĂ©rationnelle d’un projet ou d’une tĂąche.

      Nous arrivons Ă  la fin de l’annĂ©e, quelle meilleure occasion pour organiser un dĂ©jeuner ou juste prendre un verre avec son Ă©quipe ?

      Pour beaucoup, cela paraĂźt Ă©vident
 Et bien pour lui, l’évidence est souvent ailleurs


      Le manager "diplÎmé / super diplÎmé"

      En France, la rĂ©ussite scolaire passe par un comportement et une posture gagnante plutĂŽt contraires Ă  ceux qui favorisent la rĂ©ussite professionnelle d’un individu.

      Par exemple :

      La rĂ©ussite scolaire est individuelle alors que collective en entreprise ;
      A l’école, on se rĂ©fĂšre le plus souvent aux solutions qui ont fait leurs preuves alors que l’expĂ©rimentation est favorisĂ©e en entreprise voire vitale ;
      Le comportement est individualiste Ă  l’école alors qu’il est coopĂ©ratif en entreprise ;

      A l’école, l’objectif est de viser l’excellence alors que l’expression "le mieux est l’ennemie du bien" prend tout son sens en entreprise.

      NĂ©anmoins, il y a de l’espoir puisque depuis quelques annĂ©es, les universitĂ©s notamment font Ă©voluer le contenu de leurs formations pour le rendre plus adaptĂ© au monde de l’entreprise. Les partenariats avec des entreprises, la participation Ă  des concours de vente par exemple renforcent cette dynamique.

      Le manager "opportuniste" : En fonction du contexte et enjeux de sa Direction, de l’entreprise, il peut ĂȘtre acteur ou non de sa mobilitĂ©. Ainsi, soit il saisit les opportunitĂ©s qui s’offrent Ă  lui soit il y accĂšde sans mĂȘme en avoir fait la demande.

      Quelle que soit l’expĂ©rience / origine du manager, parmi ces trois catĂ©gories, il y a au moins un point commun. L’avez-vous trouvĂ© ?

      Cela concerne l’accession au poste de manager : Il ne relĂšve le plus souvent pas d’évidentes qualitĂ©s ou potentiel managĂ©riaux. En revanche, ce sont des critĂšres bien plus quantitatifs qui sont souvent retenus et sans lien Ă©vident avec l’une des qualitĂ©s premiĂšre d’un manager : ĂȘtre tournĂ© vers les autres.

      –--------------------------- Profil du "bon manager" ------------------------------

      Si l’on reprend les qualitĂ©s du « bon » manager » pour Lori Goler de Facebook, il y 6 Ă©lĂ©ments fondamentaux de savoir-ĂȘtre :

      · Ouverture aux autres ;

      · Bienveillance ;

      · AssertivitĂ© ;

      · Altruisme ;

      · HĂŽnnetetĂ© ;

      · Courage.

      –--------------------- Recrutement du « bon » manager--------------------------

      Tout comme dans le recrutement de commerciaux, ingĂ©nieurs, comptables ou chefs de projet par exemple, le recrutement d’un manager ne devrait-il pas plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un mĂ©tier Ă  part entiĂšre plutĂŽt qu’un statut ?

      Le profil du "bon" manager

      Pour passer d’une posture opĂ©rationnelle Ă  une posture de manager, la clĂ© du succĂšs rĂ©side, nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, dans sa capacitĂ© Ă  Ă©changer, fĂ©dĂ©rer et guider notamment.Alors pourquoi continue-t-on Ă  retrouver des « managers » dont le style social / comportemental est Ă  dominance « Analytique / bleu » (2) avec une adaptabilitĂ© proche du nĂ©ant ?

      Un "bon" manager n’est pas forcĂ©ment "bon" quelles que soient les circonstances et quels que soient les collaborateurs de son Ă©quipe.

      L’importance d’établir son profil comportemental et d’évaluer son niveau d’adaptabilitĂ© me paraissent fondamentaux pour recruter Le "Bon" manager, celui qui correspondra au profil recherchĂ©.

      Puisqu’il est sensĂ© ĂȘtre en capacitĂ© d’adapter son management Ă  chaque membre de l’équipe, de faire un feedback rĂ©gulier, de donner des explications et de fixer des objectifs, que pensez-vous de l’aider ?

      Ainsi, alors que de nombreux moyens d’accompagnement sont mis en place pour permettre aux opĂ©rationnels d’ĂȘtre toujours plus performants, comment l’accompagnement Ă  la prise de poste du manager pourrait-il ĂȘtre pertinent ?

      Selon une Ă©tude de Gallup, un manager qui tĂ©moigne de la considĂ©ration, qui propose son aide, est Ă  l’écoute, donne du « feedback », encourage et responsabilise, fait chuter le risque pour ses collaborateurs de dĂ©sengagement Ă  seulement 1% (au lieu de 70% !)