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Académie ESJ, et cacadémie esj

  • Hiver 2017 froid en France, mon oeil
    Petit rappel

    L’hiver 1962-1963 fut remarquable par la persistance du froid. Il est considéré comme le plus rude du XXe siècle même si les records absolus de froid furent plus fréquents en février 1956 et janvier 1985.
    http://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/62-63/1962.htm

    L’hiver 1962-1963 a été remarquable par la persistance des grands froids pendant près de trois mois.
Les gelées généralises ont commence vers le 13 novembre 1962 et se sont poursuivies avec quelques interruptions (plus marquées dans l’Ouest et le Midi) jusqu’au 5 ou 6 mars 1963.
     
La température moyenne de novembre 1962 a déjà été déficitaire de 1° à 2,5° par rapport à la normale 1921-1950. A Strasbourg, les deuxième et troisième décades ont été déficitaires respectivement de 3° à 6° par rapport a la normale de novembre ; le minimum absolu de la température est descendu à -7° à -9° dans le Nord-est et l’Est.


    
La température moyenne des trois mois d’hiver (décembre 1962, Janvier et février 1963) a été déficitaire par rapport a la normale 1921-1950) de :
2° a 3° dans la moitie méridionale ;
4° a 5° dans la moitie septentrionale. Le déficit a été presque aussi accentue au bord de la mer qu’a l’intérieur. D’ailleurs, le bassin d’Arcachon a été pris par les glaces sur près de 2 Km et la banquise s’est étendue de Dunkerque aux plages beiges.

    Du 12 Janvier au 6 février a eu lieu la période la plus rigoureuse, au cours de laquelle on a enregistre le plus souvent le minimum absolu de température de l’hiver : -13° à -20° suivant les régions ; parfois il s’est abaisse au-dessous de toutes les valeurs connues : -26,9° à Amberieu et -26° à Vichy le 23 Janvier.

    En Janvier le déficit de la température moyenne (par rapport a la normale 1921-1950) a atteint 6° a 7° dans de nombreuses régions (le Midi excepte) : -7,7° à Lule, -6,6° à Caen, -6,5° à Belle-He, -6° à Poitiers, -5,9° à la pointe de Chassiron (île d’Oléron), -5,8° à Ouessant (-4,4° en février 1956).

    En février, le déficit a encore été de 5° a 6° dans le quart nord-est, une partie de la Bretagne et de la Normandie et le nord du Massif Central.
    Le nombre total de jours de gelée sous abri est très élevé : 84 a Lyon Bron, 95 a Besançon, 86 au Bourget ; mais ce sont les nombres de jours de forte gelée (Tn < -5°), de grand froid (Tn < -10° 0) ou de jours sans dégel (Tx < -0°) qui dépassent souvent ceux des grands hivers précédents :

    A Besançon, on compte 27 jours de grand froid et 40 jours sans dégel, valeurs records depuis 1885 ; le nombre de jours de forte gelée (51) a seulement été dépasse en 1890-1891 (57).
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    Congères en Angleterre (janvier 1963) 70 jours de neige au sol