• La #France va-t-elle partager sa souveraineté sur 285.000 km² de son #domaine_maritime ? » Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2017/01/15/la-france-va-t-elle-partager-sa-souverainete-sur-285-000-km%c2%b2-de-son-do

    Le sort de Tromelin inquiéte même le MEDEF. Pour l’organisation patronnale, si l’accord est ratifié, alors cela serait de nature à créer « un précédent » et remettre en cause « de la souveraineté de la France sur d’autres îles, menaçant ainsi sa Zone Economique Exclusive, véritable atout de notre pays dans la compétition mondiale. »

    #ZEE #mer France #îlot via @jbfavre

    • Un bon coup de menton vaut toujours mieux qu’une négociation…

      Ce n’est pas dans l’air du temps, mais ça va peut-être finir par réveiller Madagascar qui réchauffera son contentieux sur les autres #Îles_Éparses, celles du #Canal_du_Mozambique, voire même réveiller l’ONU…

      ONU - Résolution 34/91 de l’AG du 12 décembre 1979
      http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/34/91&Lang=F

      L’Assemblée Générale
      ayant examiné
      la question des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India
      […]
      3. Invite le Gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées, qui ont été arbitrairement séparées de Madagascar.

    • Qui a dit " coup de menton " ?

      « La France a tous les atouts pour être une formidable puissance de la mer » (3/03/17)
      http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/03/03/31003-20170303ARTFIG00361-la-france-a-tous-les-atouts-pour-etre-une-formida

      La France doit refuser les « Munich » maritimes et ultramarins, comme je l’ai illustré, en janvier, avec le combat pour que l’île Tromelin reste française.

      ****************************

      Rappel (issu de l’étude d’impact de l’accord préalable à sa ratification par le Sénat - 25/01/12)

      projet de loi autorisant l’approbation de l’accord-cadre entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Maurice sur la cogestion économique, scientifique et environnementale relative à l’île de Tromelin (étude d’impact)
      https://www.senat.fr/leg/etudes-impact/pjl11-299-ei/pjl11-299-ei.html

      La question de la souveraineté a constitué l’enjeu majeur de la négociation et a rendu celle-ci longue et difficile. La France et Maurice revendiquant chacune la souveraineté sur l’île sans possibilité de concession, il s’agissait de sortir de l’impasse en substituant une approche coopérative à l’expression stérile de désaccords. La solution trouvée par la France a consisté à proposer à Maurice un cadre juridique qui lui permette de travailler avec elle à Tromelin et dans les eaux adjacentes, tout en assurant la neutralité de l’accord au regard du différend sur la souveraineté opposant la France et Maurice : aucun des deux Etats ne renonce ainsi à ses revendications territoriales mais les deux acceptent néanmoins de travailler ensemble dans des secteurs déterminés en commun. Tel est le sens de l’article 2 de l’accord-cadre, qui a été repris intégralement dans chacune des trois conventions d’application. La souveraineté de la France sur Tromelin est ainsi formellement réservée : cet article présente l’avantage pour la France de consacrer le statu quo, bloquant ainsi toute velléité de Maurice de tirer argument de cet accord pour asseoir sa souveraineté sur l’île.

      et l’article 2, repris en note :

      « Les parties conviennent de ce qui suit :

      a) rien dans le présent accord ni aucun acte en résultant ne peut être interprété comme :
      1) un changement de la position de la République de Maurice en ce qui concerne la question de la souveraineté ou des compétences territoriales et maritimes sur l’île de Tromelin et les espaces maritimes environnants ;
      2) un changement de la position de la République française en ce qui concerne la question de la souveraineté ou des compétences territoriales et maritimes sur l’île de Tromelin et les espaces maritimes environnants ;
      3) la reconnaissance ou le soutien de la position de la République de Maurice ou de la République française en ce qui concerne la question de la souveraineté ou des compétences territoriales et maritimes sur l’île de Tromelin et les espaces maritimes environnants ;

      b) aucun acte ou activité de la République de Maurice ou de la République française ou de toute tierce partie résultant du présent accord et de sa mise en oeuvre ne constituera une base pour affirmer, soutenir ou rejeter la position de la République de Maurice ou de la République française en ce qui concerne la question de la souveraineté ou des compétences territoriales et maritimes sur l’île de Tromelin et les espaces maritimes environnants. »