Le procès de l’homme d’affaires, sénateur et propriétaire du Figaro Serge Dassault, accusé de fraude fiscale, a repris. Dans les vœux qu’il adressait à ses lecteurs le 1er janvier dernier, M. Dassault fustigeait la fiscalité confiscatoire de la France — « il est absolument indispensable d’accompagner [la] remise en ordre financière d’une vigoureuse baisse des impôts » — sans évoquer le coût de l’évitement de l’impôt pour les finances publiques françaises, estimé entre 60 à 80 milliards d’euros. Son procès illustre les lacunes de la lutte contre l’évasion fiscale (des grandes fortunes) : « nous ne sommes pas tous égaux devant l’impôt », soulignait la député européenne Eva Joly en juin dernier.
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