Sombre

“When all are guilty, no one is; confessions of collective guilt are the best possible safeguard against the discovery of culprits, and the very magnitude of the crime the best excuse for doing nothing.” (Hannah Arendt) Laŭ la krio de la koko tuj spirito ĉiu, kie ajn li vagas, rapidas hejmen (L.L. Zamenhof)

  • L’#UNESCO tout en nuances

    Privatisation de l’éducation : tendances et conséquences ; Education, research and foresight : working papers ; Vol.:18 ; 2016 - 246485f.pdf
    http://unesdoc.unesco.org/images/0024/002464/246485f.pdf

    Même si la privatisation tend à s’imposer dans le monde, c’est une idée qui a été interprétée et traduite
    dans la pratique éducative de multiples façons. Les formes que revêt la privatisation aux différents niveaux
    de l’éducation varient selon les systèmes éducatifs, de même que les raisons invoquées pour les justifier.
    Également controversée est la question de savoir dans quelle mesure les fonds publics doivent compléter
    l’investissement privé. De ce fait, les débats au sujet de la privatisation, et de la possibilité et du bien
    ­fondé de
    son application dans le domaine de l’éducation, ont été à la fois très larges et intenses.
    La présente étude donne un aperçu de quelques
    ­
    uns de ces débats. Elle suggère que, étant donné le
    rapide accroissement de la demande d’éducation
    partout dans le monde, et l’engagement quasi
    unanime des gouvernements d’assurer l’éducation
    pour tous, un système éducatif exclusivement
    financé par les deniers publics n’est plus une option
    réaliste ­ compte tenu en particulier de l’incapacité
    ou de la réticence de la plupart des États
    ­nations à
    financer le développement de l’éducation par le biais
    des impôts. Un certain degré et certaines formes de
    privatisation semblent donc inévitables. Si tel est le
    cas, la question n’est plus de savoir si les acteurs
    privés devraient ou non être autorisés à intervenir
    dans le secteur de l’éducation, mais de déterminer
    dans quelle mesure, comment et à quelle fin leurs
    activités devraient être réglementées.

    Document qui résume bien la tendance lourde d’une idéologie qui ne dit pas son nom. Quant au contrôle démocratique d’une éventuelle privatisation en partenariat avec les états, je n’y crois pas : est-on arrivé à contrôler « démocratiquement » les GAFA ? Les états, malgré leurs promesses main sur le cœur arrivent-ils à contrôler « démocratiquement » l’évasion fiscale ? Quelle foutaise !...

    #privatisation vs #services_publics #éducation #mondialisation