#Répression anti-syndicale. Journée de procès ordinaire sous Etat d’urgence | L’Humanité
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Gildo, lui, devait être auditionné en septembre 2016.
Mais son procès a été une première fois reporté car il n’y avait pas de matériel pour visionner les vidéos. Celles-ci attestant du placage au sol par les CRS de l’agent territorial qui voulait ramasser un calot de l’un des leurs. Une violence à son encontre qui lui a valu quatre jours d’ITT (incapacité totale de travail).
Poursuivi pour rébellion, risquant 15 000 euros d’amende et un an d’emprisonnement, le syndicaliste a porté plainte auprès de l’IGPN pour violence. La plainte a été classée sans suite. Pas l’enquête de la police des polices. Au tribunal, le procureur vient de demander de l’adjoindre au dossier dans son procès. Un retournement de situation qui inquiète Gildo. « Les conclusions de l’enquête ont été remises le 13 janvier. Le parquet va classer sans suite ma plainte pour violence. Mais maintenant l’enquête de l’IGPN peut être utilisée contre moi… » Un procès « politique » que condamne son avocat. L’affaire vient d’être renvoyée une seconde fois au 8 juin prochain. Près d’un an après les faits reprochés