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NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • A la découverte d’une mystérieuse barrière de corail au large de l’Amazone

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/01/24/a-la-decouverte-d-une-mysterieuse-barriere-de-corail-au-large-de-l-amazone_5

    Une mission de Greenpeace doit permettre une plongée sous-marine pour observer un massif corallien de 9 500 km² découvert par des scientifiques brésiliens. Notre journaliste, embarqué à bord, relate l’expédition. Voici le premier épisode.

    C’est la première fois qu’une plongée sous-marine va observer de près ce mystérieux récif géant qui s’étend sur 9 500 km², au large des Etats du Maranhão, du Para et d’Amapa, jusqu’à la frontière avec la Guyane française. L’étudier, le montrer au grand public, informer sur la richesse incomparable en biodiversité et l’importance du rôle des coraux, les défendre aussi contre des projets d’exploitation pétrolière offshore, telle est la mission que l’ONG internationale Greenpeace, sous la direction de son organisation brésilienne, entend mener durant trois semaines en plein océan Atlantique, à partir du 24 janvier.

    Le 21 avril 2016, dans un article de la revue Science, une quarantaine de chercheurs brésiliens révélaient l’existence du récif. Depuis 2014, les scientifiques avaient travaillé sur cette découverte surprenante à cet endroit, au large de l’embouchure de l’Amazone. « Les eaux du Rio Amazonas sont très riches en sédiments qui empêchent la lumière de passer et les coraux ont besoin de cette lumière pour la photosynthèse, c’est donc totalement contradictoire », explique Fabiano Thompson, l’un des scientifiques qui a révélé l’existence du massif corallien et qui accompagne l’expédition de Greenpeace.

    Les scientifiques comme les militants de Greenpeace, tous ignorent ce que l’on pourra observer à une centaine de mètres de profondeur. La puissance du fleuve Amazone, avec son débit de quelque 300 000 m3 par seconde, emporte son eau trouble et ses sédiments à des dizaines, voire des centaines de kilomètres des côtes. Le massif se trouve à plus d’une centaine de kilomètres des côtes brésiliennes.