marielle 🐱

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • 30 bonnes raisons de sortir de l’Europe
    â–șhttp://blog.europa-museum.org/post/2016/12/12/30-bonnes-raisons-de-sortir-de-l-Europe

    Les ambiguĂŻtĂ©s de « la gauche de la gauche »

    Si la tragĂ©die grecque peut servir Ă  l’histoire de l’Europe, c’est peut-ĂȘtre d’en finir avec le mythe europĂ©iste, car il est devenu on ne peut plus clair que le projet de construction est un projet de destruction des « droits les plus sacrĂ©s du peuple » ce que seule la gauche de gauche portugaise semble dĂ©sormais assumer clairement. Et si on fait le tour des « prĂ©sidentiables » en France, qui au moins peuvent gĂ©nĂ©rer la croyance qu’ils pourraient ĂȘtre Ă©lus pour faire une politique de gauche, le moins qu’on puisse dire c’est qu’à ce jour le seul qualifiĂ© sous ce critĂšre est loin d’ĂȘtre particuliĂšrement hardi sur la question europĂ©enne.

    « La rĂ©alitĂ©, c’est qu’en Ă©ludant le dĂ©bat essentiel par des formules habiles et des ambiguĂŻtĂ©s, on est inaudible. La rĂ©alitĂ©, c’est qu’il n’y a rien Ă  nĂ©gocier dans le cadre de l’euro et de l’UE et que si l’on veut refaire de la politique en Europe aujourd’hui – hors celle du chien crevĂ© au fil de l’eau – il faut en sortir. La rĂ©alitĂ©, c’est que si l’on veut faire autre chose que ce qu’a fait Syriza, il faut dire clairement ces vĂ©ritĂ©s-lĂ . Comment penser qu’on aura le courage , au pouvoir, de conduire les difficiles mais indispensables transitions si l’on n’a pas, en sollicitant les suffrages, l’audace de dire que ces transitions seront difficiles, mais qu’elles sont indispensables ? (
) La prĂ©sidentielle de 2017 sera une Ă©lection pour rien si l’enjeu dĂ©terminant d’une sortie de l’UE – et de l’OTAN – n’est portĂ© par aucun candidat et que celui qui peut troubler le jeu Ă©lectoral entre droite extrĂȘme, droite classique et droite honteuse, en reste Ă  l’artificieux discours de « l’autre Europe », dont tout le monde sait qu’elle n’adviendra jamais mais qu’elle sert d’alibi pour Ă©luder la question de la sortie ».

    L’auteur lance donc un appel Ă  MĂ©lenchon Ă  ĂȘtre le candidat du Frexit, insistant fort justement : « une nouvelle constitution, sans sortir de l’euro et de l’UE, ne serait qu’un leurre ». Traduction :la premiĂšre Ă©tape de tout processus constitutionnel consĂ©quent consiste Ă  sortir de l’UE et de pouvoir faire le tri dans les 100 000 pages d’acquis communautaires, mais aussi de se libĂ©rer de la Cour europĂ©enne de justice qui lĂ©gifĂšre Ă  travers sa jurisprudence.

    Car la troisiĂšme partie de son livre s’en prend Ă  un autre secret de polichinelle : l’UE n’est pas rĂ©formable et aucune rĂ©forme n’est possible dans le carcan des traitĂ©s, et certainement pas le programme des « insoumis », ce que tous les responsables politiques savent pertinemment, soit qu’ils s’en fĂ©licitent plus ou moins secrĂštement, soit, et c’est lĂ  l’avis du MusĂ©e, que l’électorat de classe moyenne qu’ils visent y est en grande partie hostile et qu’il ne faudrait donc pas trop le brusquer si l’on veut rassembler tous les déçus du PS. Ceux qui savent Ă  quoi s’en tenir depuis trente ans, pour ĂȘtre les principales victimes, ont de bonnes raisons de ne pas faire confiance Ă  un tribun de gauche qui se refuse jusqu’ici Ă  prendre de vĂ©ritables engagements, notamment celui de faire « place au Peuple » en promettant un rĂ©fĂ©rendum, ce qui serait pourtant sans doute un moyen de rallier des Ă©lecteurs qui veulent « renverser la table » et craignent par-dessus tout d’ĂȘtre une nouvelle fois cocufiĂ©s. Car le « peuple » n’est pas dans un processus constituant « de gauche » mais bien dans le rĂ©fĂ©rendum, comme en 2005, comme dans le Brexit. Il n’y a que lĂ  qu’il puisse se rassembler pour poser un acte souverain et se libĂ©rer du carcan, au-delĂ  des contradictions du marchĂ© Ă©lectoral. LĂ  se trouve la majoritĂ© temporaire, la Zone d’Occupation Temporaire du champ politique !

    « Il faut arrĂȘter de jouer avec les mots et les Ă©lecteurs... PrĂ©tendre que, parce qu’on a du caractĂšre, parce qu’on tapera du poing sur la table, parce que « moi je saurai rĂ©sister, avec moi ce ne sera pas comme les autres, moi je saurai me faire entendre », on pourra inverser les logiques Ă  l’Ɠuvre depuis 60 ans relĂšve de l’illusion. Ou du rideau de fumĂ©e Ă  la Syriza. »

    Élisons une sortie de l’UE ! Ce qui est encore la meilleure façon de ne pas faire "le jeu de l’extrĂȘme-droite"... La voilĂ , la convergence des luttes ! Ce livre, Ă  la portĂ©e de tous, fournit les arguments permettant de rassembler le plus grand nombre autour d’un tel projet, ce qui est fort diffĂ©rent de la volontĂ© de "crĂ©er un peuple" Ă  son image... Car il en existe dĂ©jĂ  un.

    Le Concierge

    ▻https://blogs.mediapart.fr/europamuseum/blog/121216/olivier-delorme-30-bonnes-raisons-de-sortir-de-leurope

    • Oui nous l’avions prĂ©vu du temps de la vraie gauche mais depuis le vote NON du 5 mai 2005 a Ă©tĂ© bafouĂ© par Sarkozy et les autres du PS a l’UMP et voilĂ  ou nous en sommes dans une M..............totale sortons