Les #Seychelles veulent sauver le « coco-fesses »
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La vallée de Mai, nichée au cœur de cette dernière et inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, avec sa flore conservée dans son état quasi originel, ses geckos impassibles et ses perroquets rieurs, abrite l’une des plus grandes forêts de cocotiers de mer.
L’espèce a perdu 30 % de sa population en trois générations. « Et on estime que le phénomène pourrait se poursuivre dans la centaine d’années à venir », craint M. Jean-Baptiste. La faute, d’abord, au #braconnage. Le drame du #coco-fesses est d’être un fruit légendaire, très prisé en Asie, où on lui trouve des vertus (forcément) #aphrodisiaques. Sa rareté en fait un produit de luxe, très rémunérateur pour les braconniers. Une coque vidée de coco-fesses se négocie ainsi autour de 300 euros l’unité, et plus de 400 euros le kilo si la pulpe (ou « kernel ») est encore comestible.
L’annus horribilis fut celle de 2014, lorsque 228 noix étaient arrachées aux cocotiers par les braconniers, pénétrant dans la vallée de nuit en profitant de l’absence de grillage et de surveillance. « C’était dramatique, car arracher les cocos a un impact direct sur leur processus de reproduction des cocotiers. Quand un arbre meurt aujourd’hui, il n’y en a pas de nouveau pour prendre sa place », insiste l’administrateur du parc.