Philippe De Jonckheere

(1964 - 2064)

  • http://www.desordre.net/invites/daniel_van_de_velde/mots-sculptures/sculptures/images/avalanche.htm

    http://www.desordre.net/invites/daniel_van_de_velde/panoptique.htm

    J – 78 : Après une belle journée au cours de laquelle nous sommes allés visiter l’exposition de Cy Twombly, non sans un crochet par l’exposition des sculptures de Jean-Luc Moulène et quel plaisir d’échanger avec Daniel à propos de l’extraordinaire complexité de cette oeuvre et de ses questionnements, et aussi une visite de l’atelier de Constantin Brancusi, le plaisir tremblant de Daniel à cette visite, nous sommes revenus à la maison et lestés par tout ceci, toute cette richesse, lestés aussi, pense sans doute Daniel, par une soupe chinoise abondante, nous sommes decendus dans le garage pour tenter de donner quelques formes numériques aux poèmes visuels de Daniel. Plaisir de dédramatiser l’absence de complexité de telles pratiques pour lui, plaisir de le voir comprendre quelques-unes des logiques de canalisation du hasard et plaisir à son étonnement au lancement de certains scripts, ou encore à sa compréhension intuitive du plaisir que je peux trouver à produire une manière de receuil des recueils.

    Comme je lui dis dans le garage, tu ne seras pas venu pour rien.

    De fait, Daniel repart lesté de quelques livres, le catalogue de l’exposition de Carl André que j’ai tant de plaisir à lui offrir, mais aussi le petit livre de Roland Barthes à propos de Cy Twombly qu’il a découvert sur ma table de chevet et puis aussi, le lendemain après-midi, remis à la gare avant qu’il ne reparte, un roman de gare comme je le lui dis, un des premiers exemplaires d’Une Fuite en Egypte (et que de fait il va dévorer dans le train, le connaissant il n’en fera qu’une bouchée, ce qui m’est confirmé par un mèl envoyé à 4H06, lecture faite donc).

    Ces prochains temps, je pense que je vais essayer d’explorer quelques nouvelles formes numériques de poésie visuelle, quel grand plaisir que de se mettre pareillement au service d’un si grand poète et d’un si grand ami. D’ailleurs le lendemain soir même, je vois bien comment cette session de travail dans le garage un dimanche soir a de nombreuses répercussions dans mon esprit au point que cela me permet de sortir des ornières qui étaient les miennes ces denriers temps dans mon travail de construction du site de Sarah. Et ne serait-ce que pour bâtir une sorte d’arrière plan mouvant pour une de ses pages, je compose ce début de poème visuel avec l’aide toujours précieuse du Catalogue de la Manufacture d’armes et de Cylces de Saint-Etienne (catalogue de vente par correspondance sans lequel en matière de graphisme je ne saurais pas faire grande chose sans doute).

    http://www.desordre.net/invites/sarah_cillaire/accessoires/manuf/avalanche.htm

    #qui_ca