Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Manger #bio diminue les risques d’#obésité et de #surpoids, conclut une étude scientifique
    https://reporterre.net/Manger-bio-diminue-les-risques-d-obesite-et-de-surpoids-conclut-une-etud


    Ahhhh, enfin ! On se posait la question avec monsieur Monolecte de l’étrange nouvelle silhouette en poire que prennent préférentiellement nos concitoyens et plus particulièrement les jeunes, notamment les jeunes hommes qui sont très peu prédisposés à avoir un stockage des graisses #gynoïdes. Effectivement, que cela soit provoqué par une modification de l’équilibre hormonal est nettement plus logique.

    Pour expliquer cet étrange résultat, les scientifiques avancent dans leur article deux hypothèses. La première tient à la différence de #qualité nutritionnelle entre aliments bios et non bios. « On sait que certains apportent plus d’oméga 3 ou d’antioxydants quand ils sont issus de l’agriculture biologique », détaille Denis Lairon.
    La deuxième repose sur la #contamination des aliments par les #pesticides. « Les gens qui mangent bien sont de forts consommateurs de produits végétaux, tels que les fruits, les légumes, et les céréales, qui sont aussi les aliments les plus contaminés par des résidus de pesticides », rappelle Emmanuelle Kesse-Guyot. Ainsi, les mangeurs vertueux sont aussi ceux qui risquent le plus d’être exposés aux pesticides s’ils ne mangent pas bio.
    Mais quel lien avec l’obésité ? « Une grande partie de ces pesticides sont des perturbateurs endocriniens. Ils modifient un certain nombre de mécanismes de régulation. Ainsi, on commence à avoir pas mal de données scientifiques montrant que certaines de ces molécules stimulent le remplissage des tissus adipeux par les lipides, ou perturbent le métabolisme du glucose. » En clair, les résidus de certains pesticides pourraient encourager le stockage des graisses, ou modifier notre assimilation des sucres. « Des études aux États-Unis on fait le lien entre exposition aux pesticides et augmentation des probabilités d’être obèse et diabétique », complète-t-il.