• Femmes, féminisme, recherches, 30 ans après : ouverture du colloque - Université Toulouse-Jean Jaurès (Toulouse II-le Mirail) - Vidéo - Canal-U
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    J’écoute ce matin ce colloque sur les études féministes de 2012. C’etait avant l’abandon de l’ABC Egalité par les socialistes. Deja la ministre des droits des femmes s’était abstenu de venir et avait envoyé une suppléante qui affirme que l’etat n’abandonnera pas l’ABC egalité et affirme l’incontestabilité scientifique des études de genre... On connais la suite...

    A part ça on observe le total désintérêt (habituel) de la gente masculine pour ce sujet. Il y a quant même un homme qui interviens dans cette présentation, il représente La maison des sciences de l’homme et de la société de Toulouse. il parle au masculin stricte et représente des études qui portent un intitulé invisibilisant les femmes de la société.

    #femmes #féminisme #conférence #audio

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      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (1) / Agnès Fine

      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (1) / Agnès Fine. In "Femmes, féminisme, recherches, 30 ans après", colloque dédié à Françoise Collin (1928-2012), organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien de la MSH-T, l’IEP de Toulouse, la Mission égalité entre les hommes et les femmes (UT2-IUFM), la Fédération RING, l’ANEF... Avec la participation des doctorants (colloque Jeunes chercheurs) ainsi que l’aide des étudiants du Master 2 "Politiques sociales et rapports sociaux hommes-femmes". Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, École supérieure de commerce de Toulouse, 14-15 décembre 2012.

      L’historienne Agnès Fine, présente la genèse, les apports et les retombées du colloque "Femmes, féminisme, recherches", en décembre 1982 à Toulouse, qu’elle avait elle-même contribué à mettre en oeuvre. Elle détaille le contexte politique qui rendit possible la tenue de ce colloque de 1982 : le parti socialiste au pouvoir, la mobilisation des chercheuses féministes pour une reconnaissance de leur discipline, la nomination de l’anthropologue Maurice Godelier à la tête du département SHS du CNRS qui sera un des principal soutien du colloque de 1982, avec le tout nouveau ministère du Droit des femmes dont la ministre était Yvette Roudy. Elle dresse l’historique des recherches féministes à Toulouse dans la seconde moitié des années 1970, soulignant la volonté d’interdisciplinarité qui animait les chercheuses, pour la plupart marxistes, militantes du MLF, engagées dans la lutte du MLAC et qui s’étaient fixé pour objectif ambitieux « d’apréhender à travers les processus économiques, sociaux, historiques,, linguistiques, symboliques et imaginaires, les déterminations multiples et contradictoires qui constituent "la femme".  » (Revue du GRIEF, 1, 1980). Agnès Fine rappelle les interrogations que colloque de 1982 vit naître, la création et l’institutionnalisation des recherches féministes à l’instar des "Women Studies" américaines, le financement de revues spécialisées pour favoriser la constitution d’un domaine de recherche... Le colloque de 82, dont le succès fut exceptionnel (plus de 800 participants), permit de dresser un bilan des recherches en France et conduisit au financement par le ministère de l’enseignement supérieur de plusieurs actions thématiques sur programme (ATP) et à la création de cinq postes en études féministes en France, dont un à l’Université du Mirail en 1985. Les années qui suivirent, virent la constitution de l’équipe de recherche Simone Sagesse, la naissance de la revue d’histoire des femmes et du genre, Clio.

      Première chose, en 1982, le colloque se passait dans un amphi bondé qui pouvais contenir 1000 personnes. En 2012 le sujet ne mobilise plus qu’un amphi de taille très modeste qui n’est même pas bondé.

      A la fin de son intervention Agnès Fine fait la lecture d’un article de Libération qui relate les premières attaques de la droite contre l’ABC égalité.

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      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (2) / Yvette Roudy

      Le colloque "Femmes, féminisme, recherches" de 1982 (2) / Yvette Roudy. In "Femmes, féminisme, recherches", 30 ans après, colloque dédié à Françoise Collin (1928-2012), organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien de la MSH-T, l’IEP de Toulouse, la Mission égalité entre les hommes et les femmes (UT2-IUFM), la Fédération RING, l’ANEF... Avec la participation des doctorants (colloque Jeunes chercheurs) ainsi que l’aide des étudiants du Master 2 "Politiques sociales et rapports sociaux hommes-femmes". Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, École supérieure de commerce de Toulouse, 14-15 décembre 2012.

      « C’est pour ma part dans les années 60 -c’est forcément un regard d’ailleur que je porte- alors que je traduisais "Ma vie" d’Eleanor Roosevelt, que je découvris l’existence des Seven Sisters. J’étais angliciste, je traduisais des livres, et je découvre les Seven Sisters, ces universités féministes américaines et centres d’études et recherches réservées aux femmes. Un véritable vivier féministe. [...] Ces universités ont été créées entre 1837 et 1889. Nos amies américaines étaient en avance sur nous. [...] Il y a 30 ans, quand j’ai été nommée ministre des Droits des femmes, je me suis dit "Pourquoi pas créer l’équivalent en France ?", avec naïveté » (Yvette Roudy).
      C’est sur les conseil de Michelle Coquillat, chargée de mission au cabinet du ministère des Droits de la Femme, qu’Yvette Roudy créra les postes d’études féministes, en 1984, sur la lancée du colloque de Toulouse de 1982.