Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt) IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI

  • Fukushima : où l’on tente encore de nous faire croire que le nucléaire pourrait être moteur de la redynamisation rurale – Une catastrophe sans fin, par Cécile Asanuma-Brice * – Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2017/03/11/fukushima-ou-lon-tente-encore-de-nous-faire-croire-que-le-nucleaire-pour

    Afin de permettre une marge d’acceptabilité toujours plus grande du risque, les institutions en charge de la gestion du nucléaire et de sa production ont élaboré un système de seuils dits « acceptables » pour l’être humain. Le tout est de réussir à appréhender, ainsi qu’à quantifier ce qui est de l’ordre de l’acceptable prenant en considération les aspects économiques, sociaux et sanitaires générés par une catastrophe nucléaire. On aurait pu croire que l’aspect sanitaire eût été déterminant, et que l’être humain accorderait plus d’attention, plus d’intérêt, à ce qui pourrait mettre sa santé en péril, mais à notre grande surprise, il n’en est rien. Ainsi, bien que les dernières études épidémiologiques telles Inworks (réalisée sur une cohorte de plus de 308 000 travailleurs de centrale nucléaire), ou encore le modèle LNT (Linear No-Threshold model, 2007, Université d’Ottawa) nous prouvent l’augmentation du risque de développement de maladies proportionnellement au niveau d’exposition aux irradiations, balayant de fait la pertinence d’une limite sécuritaire, des seuils sont encore fixés afin de permettre l’existence de l’exploitation de centrales nucléaires et de leurs désagréments : fuites et autres accidents potentiels augmentant le niveau de radioactivité environnant. C’est ainsi que l’on a vu le seuil de protection internationalement fixé à 1 msv (pour la population hors travailleurs des centrales), passé, sans bruit, à 20 msv dans les directives de l’union européenne en 2014, 3 ans après Fukushima. Il est par ailleurs indiqué dans ce même texte qu’un taux annuel allant jusqu’à 100 msv est envisageable dans des conditions d’urgence, justifiant un niveau de 20 msv/an en temps normal, en pleine contradiction avec les études menées sur la question.

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