• Les départs s’enchaînent à la direction d’Uber
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/les-departs-s-enchainent-a-la-direction-d-uber-666648.html

    Nouveau départ, chez #Uber. Après les démissions en février de l’ingénieur en chef Amit Singhal, accusé de harcèlement sexuel dans son ancien poste chez Alphabet, et de deux autres employés ce mois-ci, la firme américaine a enregistré la défection de son responsable chargé des stratégies de partage (ride-sharing).

    Jeff Jones a quitté ses fonctions environ six mois après avoir été embauché par Uber, rapportent le site Recode et le Wall Street Journal. Selon Recode, Jones avait fait part de son mécontentement face aux stratégies de l’entreprise. « Il apparaît maintenant clairement que les convictions et l’approche qui ont guidé ma carrière ne correspondent pas avec ce que j’ai vu et expérimenté chez Uber et que je ne peux pas continuer plus longtemps dans mes fonctions comme président des stratégies de partage chez Uber », a-t-il affirmé.

    Uber est depuis quelques semaines au centre d’une série de controverses qui font s’interroger les observateurs sur les compétences de Travis Kalanick en tant que dirigeant et sur l’avenir de la société en général. Un ancien employé d’Uber a tout d’abord publié le mois dernier un message sur un blog décrivant un lieu de travail où le harcèlement est monnaie courante. Cette accusation a engendré une enquête interne qui a été confiée à l’ancien procureur général des Etats-Unis Eric Holder.

    Puis, une vidéo a été publiée par Bloomberg, montrant Travis Kalanick en train d’admonester un chauffeur Uber qui se plaignait de la baisse de sa rémunération. Le fondateur de la plateforme lui-même avait du s’excuser quelque jours plus tard et reconnu qu’il devait « changer fondamentalement en tant que dirigeant et devenir adulte » après la diffusion sur internet d’une altercation avec l’un des chauffeurs de sa compagnie. Résultat, Uber avait annoncé le 7 mars qu’elle cherchait « activement » un numéro deux pour épauler le dirigeant.

    • Il apparaît maintenant clairement que les convictions et l’approche qui ont guidé ma carrière ne correspondent pas avec ce que j’ai vu et expérimenté chez Uber et que je ne peux pas continuer plus longtemps dans mes fonctions comme président des stratégies de partage chez Uber

      La plateforme, qui n’est pas cotée en Bourse, est toujours très bien valorisée, à près de 70 milliards de dollars et a des activités dans des dizaines de pays. Toutefois, l’entreprise accumule les pertes et les controverses avec les taxis, ses propres chauffeurs, ou les autorités de plusieurs villes. L’entreprise a jusqu’ici largement couvert ses besoins financiers avec des investisseurs privés.

      Je parierais bien sur le fait que ce ne sont ni les affaires de harcèlements ni les escarmouches du patron avec des chauffeurs que Jeff Jones dénoncent comme contraires à ses convictions.
      Ne serait-ce pas plutôt le fait que cette entreprise emblématique du capitalisme renversé commence à effrayer ceux qui, de l’intérieur, comprennent bien qu’elle ne sera jamais rentable et que la pyramide de dettes qui s’est construite sur un porteur d’espoirs aussi tenu est prête de déferler en tsunami destructeur ?

    • Magellan’s Hamish Douglass says Uber is a ’Ponzi scheme’

      http://www.smh.com.au/business/markets/magellans-hamish-douglass-says-uber-is-a-ponzi-scheme-20170523-gwb701.html

      All they do is keep increasing their private market valuation and someone always says, ’I’ll put some money up, because next time they raise, it’ll be at a higher price’.

      Mr Douglass’ scathing comments come the same day Uber announced it has underpaid New York drivers tens of millions of dollars, admitting it had been incorrectly calculating driver earnings.

      Investors have grown weary of the tech company in recent months, as it battles allegations it has evaded regulators and manages an internal investigation into sexual harassment and sexism claims.

      Uber n’est pas la figure de proue d’une nouvelle phase du capitalisme triomphant, mais celle du patriarcat producteur de marchandises d’ordre 2 en crise

      the technology company’s money is “only on paper”.