• Si vous voulez tout savoir sur la situation d’Internet à Cuba, réinterprétez les titres de la presse, par Ellery Roberts Biddle
    (Global Voices en français)
    https://fr.globalvoices.org/2017/03/27/208152

    D’après ma propre expérience acquise en écrivant sur le sujet, je me suis battue avec des rédacteurs de nombreuses agences de presse reconnues et organisations politiques qui ont l’air déterminées à mettre en avant les récits d’une Amérique, qui “sauve” Cuba grâce à la technologie, même quand l’histoire que j’ai écrit contredit expressément cette idée.

    #internet #Cuba #États-Unis #médias
    cc @stephane

    • des précisions en anglais dans http://laredcubana.blogspot.de/2016/03/opening-of-googlekcho-tech-center-much.html

      Dans l’article seenbyfil :

      Quand Elaine Diaz et moi avons écrit sur l’ironie du lancement des services de Netflix dans un pays où la connexion internet est fugace et personne n’a de carte de crédit, nous nous sommes réjouies de voir que notre article soit publié par les médias, en accord avec la licence Creative Commens de Global Voices, qui autorise les changements de titres. Mais lorsque nous avons vu notre article republié avec comme titre “Comment la décision de Netflix va aider les cubains,” nous avons réalisé que la réalité n’avait rien à voir avec le trope évocateur de “La révolution Internet cubaine”.

      Ceci et d’autres traitements par des médias américains de la récente mutation dans les relations entre Cuba et les USA reflètent un récit populaire présent delongue date, dans lequel les États-Unis se considèrent comme le mécène ou père colonial d’un Cuba sous-développé. Et comme dans de nombreux autres pays moins développés que le nôtre [les USA], nous imaginons que notre gouvernement—et nos entreprises de technologies—agissent en sauveur des habitants du pays, faisant progresser les défavorisés par les effets (parfois) démocratisants de nos innovations technologiques à multi-milliards de dollars.