AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Poésie et Histoire 3/4 - Armand Robin bouge encore (rediffusion de l’émission du 21-06-11) - Histoire - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-poesie-et-histoire-34-armand-robin-

    un documentaire d’Anne Kropotkine et Anne Fleury
     
    « Déambulant de langue en langue », Armand Robin a multiplié les genres : poésie, prose, traductions, bulletins d’écoute des radios étrangères, travaux critiques et création radiophonique. De ces diverses expériences surgit une œuvre éclatée qui privilégia la voix des autres et l’éloigna de lui-même.
    L’écrivain est allé jusqu’à affirmer son inexistence, quoique né en 1912 et mort en 1961.
    La « non œuvre » d’Armand Robin, longtemps introuvable et éparpillée, demeure largement méconnue, si ce n’est par une petit groupe de connaisseurs et d’admirateurs souvent ralliés à une image simplificatrice de poète maudit, excentrique et anarchiste… L’auteur lui-même a participé à la fabrication de son mythe en laissant courir de nombreuses versions contradictoires à propos d’étapes cruciales de son évolution.
    Ainsi les coulisses de la postérité d’Armand Robin sont semées de pièges et nous sommes forcément tombées dans certains d’entre eux.
    Françoise Morvan, auteur et traductrice, a découvert Armand Robin, en 1968. Elle a eu à cœur de revenir aux sources et de mettre au jour, presque archéologiquement, les fragments de cette œuvre.
     
    Avec André Markowicz (traducteur et écrivain), Georges Monti (fondateur des éditions Le temps qu’il fait), Françoise Morvan (traductrice et écrivain) et Michel Ragon (écrivain).
    Textes lus par Christophe Brault.

    http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4361171