Au cas où ça t’aurait échappé, l’élément de langage adopté spontanément en ce moment, c’est (Kenneth Roth sur Twitter) :
▻https://mobile.twitter.com/kenroth/status/854251775616004096
Surging French presidential candidate Melenchon shows disturbing indifference to Putin-Assad’s attacks on civilians.
Lequel Kenneth référence un article des Décodeurs du Monde de décembre 2016 : Les ambiguïtés de Jean-Luc Mélenchon sur la Russie et la guerre en Syrie
▻http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/12/16/les-ambiguites-de-jean-luc-melenchon-sur-la-russie-et-la-guerre-en-syrie_505
mais il aurait pu tout aussi bien référencer le très spontané billet de Filiu d’avant-hier, au titre d’une subtilité aiguë : Le Pen-Mélenchon, même combat en faveur de Bachar al-Assad
▻http://filiu.blog.lemonde.fr/2017/04/16/le-pen-melenchon-meme-combat-en-faveur-de-bachar-al-assad
(serait-on autorisé à titrer, sur les blogs du Monde, « Filiu-al-Joulani, même combat » ?)
Au passage, remarquer que Filiu reprend ce thème que l’on croise si souvent, mais que je trouve d’une idiotie totale, selon lequel Mélanchon « [nie] au peuple syrien […] sa réalité d’acteur de son propre destin », car il « a toujours eu beaucoup de mal à accepter l’existence d’un peuple syrien doué de raison et voué à être souverain ». (Non, ça ne veut rigoureusement rien dire.)
Mais il aurait aussi pu préférer l’article quasi-identique de Nicolas Appelt dans Libération une semaine avant (10 avril) : Syrie : la tache de Mélenchon
►http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/04/10/syrie-la-tache-de-melenchon_1561713
ou, le jour précédent (9 avril) : Ce que dit Mélenchon sur la Syrie "n’est pas sérieux", selon Macron
▻http://www.bfmtv.com/politique/ce-que-dit-melenchon-sur-la-syrie-n-est-pas-serieux-selon-macron-1139178.html
ou, juste avant (6 avril) : Syrie : Hamon s’en prend à Le Pen, Fillon, Mélenchon, "inféodés" à Poutine :
▻http://www.europe1.fr/politique/syrie-hamon-sen-prend-a-le-pen-fillon-melenchon-infeodes-a-poutine-3234980
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon s’en est pris jeudi à Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, les accusant d’avoir « choisi un camp » dans le dossier syrien.
etc, etc, mais spontané.