Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • L’ #assurance-maladie universelle en questions, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/BULARD/57382

    Dans l’esprit des promoteurs de cette mesure, il s’agit de revenir au principe fondamental : chacun doit payer selon ses moyens et recevoir selon ses besoins. « Aujourd’hui, explique M. Tabuteau, les complémentaires prélèvent 33 milliards d’euros, ce qui représente trois points de CSG [contribution sociale généralisée]. Si l’on appliquait ce taux à un retraité qui touche une pension de 1 250 euros [retraite moyenne], il paierait environ 37,50 euros pour sa protection complémentaire, alors qu’il doit actuellement acquitter, selon sa couverture, entre 80 et 120 euros. En revanche, le cadre supérieur paierait plus. » Mais, en fin de compte, tout le monde, le cadre comme le petit retraité, serait assuré de pouvoir se soigner correctement. Le système fonctionne d’ailleurs très bien en Alsace-Moselle, où les soins sont remboursés à 90 % par le guichet unique de la Sécurité sociale, moyennant une cotisation salariale supplémentaire.

    #santé

    • La Sécurité sociale, une assistance ou un droit ?
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/BULARD/57417

      Pour diminuer les inégalités et bousculer l’ordre établi : la sécurité sociale à 100% et la fusion avec les complémentaires santé

      L’idée n’est pas totalement nouvelle. En 2012, M. André Grimaldi, chef du service de diabétologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Frédéric Pierru, sociologue et politiste à Sciences Po, et M. Laurent Sédel, chirurgien hospitalier, expliquaient dans Le Monde diplomatique : « On peut, à terme, envisager la suppression complète des assurances-maladie complémentaires, avec un taux de prise en charge publique de 100 % . » Depuis, les difficultés se sont tellement accumulées que tous reconnaissent l’urgence de changer de braquet. Deux candidats préconisent cette solution : M. Jean-Luc Mélenchon , de la France insoumise — avec des nuances dans la mise en œuvre —, et M. Philippe Poutou , du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) —

      Martine Bulard