• Grève de la faim : la santé du leader palestinien Marouane Barghouti s’est dégradée
    Le Monde.fr avec AFP | 24.04.2017
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/04/24/greve-de-la-faim-la-sante-du-leader-palestinien-marouane-barghouti-s-est-deg

    L’état de santé du leader palestinien Marouane Barghouti s’est « dangereusement » détérioré, a annoncé lundi 24 avril l’association Le Club des prisonniers palestiniens au huitième jour d’une grève de la faim suivie par plus d’un millier de détenus palestiniens.

    Depuis le début du mouvement, le 17 avril, responsables et observateurs palestiniens mettent en garde contre une « explosion » en cas de détérioration de l’état de santé de M. Barghouti, l’une des personnalités les plus populaires du Fatah, la principale composante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Certains brandissent la menace d’une nouvelle Intifada, du nom des soulèvements palestiniens contre l’occupation israélienne, si l’un des grévistes venait à mourir.

    Cette grève de la faim a pour but de dénoncer les conditions de détention en Israël et réclamer la fin de la détention administrative – incarcération sans inculpation ni procès – à laquelle l’Etat israélien a recours.

    #prisonniers #grève_de_la_faim

    • Après 10 jours de grève de la faim, plusieurs prisonniers palestiniens hospitalisés
      mercredi 26 avril 2017 | 25 avril 2017 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine
      http://chroniquepalestine.com/apres-10-jours-greve-faim-prisonniers-palestiniens-hospitalises

      Ma’an News – Le Service pénitentiaire israélien (IPS) a transféré un certain nombre de prisonniers palestiniens grévistes de la faim dans les hôpitaux et les cliniques pénitentiaires, après que leur santé se soit considérablement détériorée, a déclaré ce mardi le Comité palestinien pour les affaires des prisonniers, le neuvième jour de la grande grève de la faim pour la « Liberté Et Dignité ».

      Des centaines de Palestiniens emprisonnés par Israël se sont engagés dans la grève de la faim conduite par le haut responsable du Fatah Marwan Barghouthi depuis le 17 avril pour protester contre la torture, les mauvais traitements et la négligence médicale envers les prisonniers emprisonnés en Israël, ainsi que contre l’utilisation à grande échelle par Israël de la détention administrative – un internement sans procès ou accusations et indéfiniment renouvelable.

      Karim Ajweh, un avocat du comité, a déclaré mardi que Nazih Othman, l’un des sept prisonniers malades qui se sont joints à la faim dans la prison d’Ashkelon, a passé trois jours à l’hôpital de Barzilai, tandis que Said Musallam, également en grève de la faim et malade, était encore à l’hôpital pour recevoir un traitement.

      Ajweh a déclaré qu’un certain nombre d’autres prisonniers – qu’il a identifiés comme Riyad al-Umour, Ibrahim Abu Mustafa, Kamal Abu Waar, Nael Shahin et Amir al-Titi – ont continué à refuser toute nourriture, à l’exception du sel et de l’eau, bien qu’ayant tous de sérieux problèmes de santé.

      Les plus de 1500 grévistes de la faim emprisonnés ont commencé à perdre du poids, à ressentir des étourdissements et souffrent de douleurs aiguës et articulaires après neuf jours sans nourriture. Ils ont cependant continué à refuser tout traitement dans les cliniques de la prison et ont refusé de se lever pendant l’appel quotidien dans un geste symbolique de défi.

      Les autorités israéliennes d’occupation ont réprimé les prisonniers palestiniens depuis le début de la grève, notamment en mettant un certain nombre de grévistes de la faim en isolement cellulaire, en les dispersant dans le réseau israélien de prisons pour séparer les grévistes de la faim les uns des autres, saisir des biens personnels et empêcher les grévistes de prier, d’accéder à divers travaux dans la prison, ou de regarder la télévision.

      Un comité des médias pour la grève formée par la Société des prisonniers palestiniens (PPS) et le Comité des affaires des prisonniers, a rapporté mardi que les forces spéciales de l’IPS avaient pris d’assaut la section 14 de la prison de Nafha, où des prisonniers en grève de la faim sont actuellement détenus, et ont tiré des grenades lacrymogènes.