Comme dans la célèbre chanson du groupe The Smiths des années 80 : « Je cherchais un travail, j’ai fini par en trouver un, mais mon dieu ! Dans quelle misère suis-je maintenant ! ». L’augmentation de la pauvreté active remet en question l’adage selon lequel travailler est la meilleure façon de sortir de la pauvreté. Avec les changements radicaux survenus dans le marché du travail, les types d’emploi disponibles et les nouvelles menaces telles que la robotisation, on ne peut plus se fier aux anciennes assertions. Que peut faire la société lorsqu’elle est confrontée à l’accroissement de la part de pauvreté active ?
Qu’est-ce que la pauvreté active ?
Bien que les définitions varient, la Commission européenne considère que les travailleurs pauvres sont les personnes employées plus de la moitié de l’année mais dont le revenu du foyer représente moins de 60 % de la moyenne nationale. Cette définition a concerné presque 1/10e de la population active européenne en 2015. Les travailleurs pauvres sont particulièrement nombreux parmi les ménages à revenu unique avec enfants (19,8 %), tandis que les foyers sans enfants où deux personnes travaillent, sont les moins à risque (6,2 %).
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