• Descendant des montagnes
    La Vienne gagne
    Les verts coteaux
    Elle gazouille fine
    Frêle et mutine
    Comme un roseau
    Notre belle rivière
    Coule joyeuse et fière
    À travers ses bois et ses prés charmants
    Elle reflète son humble firmament
    Son onde cristalline
    Nous berce et nous câline
    Elle est adorée de tous les pêcheurs
    Au port du Naveix elle fait notre bonheur

    1905 la Rouge
    La ville bouge
    Jusqu’aux bas fonds
    Le siège d’une usine
    Fait que domine
    La voix des Ponts
    Allez Ponticaud chante
    Et que ta voix puissante
    Porte ton cri jusqu’à l’exploiteur
    Qui profit’ de la sueur de ton labeur
    En révolutionnaire
    Toute la ville est fière
    Pour développer son émancipation
    Au premier rang seront les gars des Ponts

    Mais parfois chose triste
    Des arrivistes
    Quittent les Ponts
    Et l’orgueil qui les grise
    Fait qu’ils méprisent
    Les vieux bas-fonds
    Qu’un Ponticaud déserte
    Ce n’est pas une perte
    Il peut aller dans ses beaux quartiers
    En nous laissant dans notre vétusté
    La Vienne a ses fidèles
    Qui meurent auprès d’elle
    Notre souvenir va à Louis Goujaud
    Qui fut sincère et brave Ponticaud

    « La Vienne », d’après Simone Cacaly, fille de Léon Jeammot qui tenait avec sa femme le bistrot La Crotte de Poule, sur les bords de Vienne.

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